Lundi 4 novembre, à 21h05, émissions de France 2 Seulun téléfilm porté par Samuel Le Bihan (transformé physiquement), co-écrit et réalisé par son complice et ami Pierre Isoard, avec qui il tourne la série Alex Hugo. Dans ce single, tourné dans des conditions particulièrement épiques, l’acteur incarne le navigateur Yves Parlier, lors du Vendée Globe 2000-2001. Victime d’un mât cassé, le skipper va décider, contre l’avis de tous, de le réparer sans assistance et de terminer la course au péril de sa vie.
Seul : De quoi parle la fiction avec Samuel Le Bihan diffusée lundi 4 novembre 2024 ?
Le 5 novembre 2000, aux Sables-d’Olonne, les organisateurs de la quatrième édition du Vendée Globe, tour du monde en solitaire sans escale et sans assistance, réunissent les concurrents pour un rendez-vous de dernière minute. L’un d’eux, Yves Parlier (Samuel Le Bihan), entre. Apprenant que la course risque d’être retardée à l’approche d’une dépression majeure dans le golfe de Gascogne, il prend la parole. Pour le marin qui compte déjà deux participations à la compétition à son actif, les mauvaises conditions météorologiques ne représentent pas une condition suffisante pour reporter le départ. De retour chez elle, Isabelle (Anne Suarez), sa femme, tente de calmer son impatience. Elle reste convaincue que, cette fois, il a toutes les chances de franchir enfin la ligne d’arrivée en vainqueur. Quatre jours plus tard, le skipper, à bord de son bateau Aquitaine Innovation, s’élançait sur les vagues et se positionnait immédiatement en leader, suivi de près par ses plus sérieux concurrents, Michel Desjoyeaux et Roland Jourdain…
Seul : Faut-il regarder le nouveau téléfilm diffusé le lundi 4 novembre 2024 ? Notre avis.
Nul besoin d’être un passionné de voile pour apprécier cette leçon de courage et de détermination. Transcendé par la dimension exceptionnelle de l’exploit qu’il incarne, Samuel Le Bihan porte le film avec une sincérité et un investissement incontestables, d’autant que toute l’intensité du film repose sur ses seules épaules. Confronté aux éléments et animé par l’admiration qu’il porte à son personnage, il n’a pas hésité à perdre dix kilos et à s’isoler pendant le tournage, pour capter au plus juste les évolutions physiques et émotionnelles du rôle. Le parti pris minimaliste de la mise en scène fait référence à des situations qui se répètent jour après jour, intensifiant la précarité et l’isolement qui menacent la vie de ce héros, ancré dans sa volonté de tenir ses engagements aux frontières des possibles.