Le Département d’État a déclaré jeudi que l’assassinat du chef du Hamas Yahya Sinwar par les troupes israéliennes constituait une « opportunité » pour un éventuel cessez-le-feu et la fin d’une guerre d’un an.
Le porte-parole du Département d’État, Matthew Miller, a déclaré que jusqu’à la mort de Sinwar, « il n’y avait aucun moyen de mettre fin à cette guerre parce que Sinwar a refusé de parler de la libération des otages ».
Yahya Sinwar préside une réunion avec les dirigeants des factions palestiniennes dans son bureau de la ville de Gaza, le 13 avril 2022. (PA)
« Nous voyons maintenant une opportunité s’il a été retiré du champ de bataille et de la direction du Hamas. Nous voulions saisir cette opportunité », a déclaré Miller.
Sinwar a été l’un des principaux architectes du massacre du 7 octobre 2023, au cours duquel des militants du Hamas ont fait irruption en Israël, tuant près de 1 200 personnes et en kidnappant 250 autres lors d’une attaque qui a stupéfié le pays. En octobre 2024, les militants du Hamas détenaient toujours une centaine d’otages.
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Le chef d’état-major de Tsahal, Herzi Halevi, s’entretient avec les troupes sur le lieu où le chef du Hamas Yahya Sinwar a été tué. (Forces de défense israéliennes)
Les forces israéliennes ont salué la mort de Sinwar comme une victoire majeure, mais le Premier ministre Benjamin Netanyahu a promis que son pays continuerait à se battre jusqu’à ce que tous les otages soient libérés. Il a déclaré que les forces israéliennes contrôleront Gaza suffisamment longtemps pour garantir que le Hamas ne se réarme pas.
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Vue d’une affiche dans la capitale iranienne, Téhéran, représentant le chef politique du Hamas, Yahya Sinwar, le 13 août 2024. (Fatemeh Bahrami/Anadolu via Getty Images)
On ne sait pas encore qui succédera à Sinwar. Même si sa mort constitue un coup fatal pour le Hamas, le groupe a fait preuve de résilience face aux pertes passées de ses dirigeants.
“Une chose dont nous sommes sûrs, c’est que le monde est meilleur depuis que Sinwar en a disparu, et cela nous donne une opportunité que nous n’avions pas eu tant qu’il commandait le Hamas”, a déclaré Miller. “Maintenant, ce que cela signifiera, nous devrons attendre et voir dans les jours à venir.”
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Au cours des 12 mois de combats, les forces israéliennes ont tué plus de 42 000 Palestiniens et détruit une grande partie de la bande de Gaza. Les chiffres proviennent du ministère de la Santé de Gaza, dirigé par le Hamas, qui ne fait pas de distinction entre civils et combattants, mais affirme que la moitié des personnes tuées étaient des femmes et des enfants.
L’Associated Press a contribué à ce rapport.
Bradford Betz est un journaliste de Fox News Digital qui couvre la criminalité, les questions politiques et bien plus encore.
