Est-ce la renaissance définitive de la Grèce ou un krach inattendu de l’Angleterre ? Probablement un peu des deux. En accueillant chez eux les champions d’Europe 2004, les Trois Lions ont concédé une malheureuse défaite ce jeudi soir (1-2).
Un revers historique, puisque c’est la toute première fois de son histoire que cette équipe grecque bat l’Angleterre. Et au vu des statistiques, on dira que la Grèce… a fait ancien. Au total, deux buts marqués sur ses… trois tirs cadrés, on appellera ça de l’ultra-réalisme.
L’homme fort de la soirée ? L’attaquant du Benfica, Vangelis Pavlidis auteur d’un doublé salvateur (49e et 90+4) pour confirmer la victoire de son équipe dans les arrêts de jeu. Auparavant, l’inévitable Jude Bellingham avait ravivé la flamme anglaise à l’orée des arrêts de jeu (87e).
Un répit, de courte durée, puisque l’Angleterre s’est effondrée à l’orée du temps additionnel pour confirmer que, malgré le talent qui dégouline de partout, elle reste parfois branchée sur courant alternatif. Les voici 2èmes du groupe (en Ligue B, rappelons-le) avec 6 points sur 9. Bien que moribonde depuis de nombreuses années, la Grèce est en tête avec un bilan immaculé : 9 points sur 9, trois victoires, 7 buts marqués. et un petit but encaissé. La Belle Hellène.
