La traditionnelle saison des prix Nobel a débuté lundi 7 octobre 2024, avec la remise du prix Nobel de médecine. Le Covid-19 est passé par là.
Et deux Américains, Victor Ambros et Gary Ruvkun, ont reçu le prix Nobel de médecine. Et ce, pour la découverte du « micro-ARN et de son rôle dans la régulation post-transcriptionnelle des gènes ».
Le site Sciencesetavenir.fr rappelle que les micro-ARN (en abrégé « miARN »), découverts à la fin des années 1990, « sont de courtes séquences nucléotidiques qui ont la capacité de s’apparier avec des ARN messagers cibles (ARNm). Lors de l’appariement, l’ARNm est clivé en deux au niveau du site de liaison et l’expression génique de la protéine est bloquée. « Les miARN sont impliqués dans divers processus cellulaires majeurs tels que le développement, la différenciation et la prolifération cellulaire, ou encore l’apoptose (mort cellulaire programmée). »
Il faut dire que la concurrence pour ce prix a été rude, car d’autres biologistes ont été cités. Comme l’Américain Kevan Shokat – pour ses travaux sur les mutations du gène KRAS qui provoquent la prolifération des cellules et peuvent conduire à des cancers difficiles à traiter, des tumeurs du poumon, du côlon et du pancréas. Étaient également sur la liste Ann M. Graybiel, Okihide Hikosaka et Wolfram Schultz « sur les mécanismes neuronaux qui guident notre recherche sur le comportement et l’épigénétique, incarnés par les travaux de Davor Solter et Azim Surani sur les mécanismes au sein des cellules contrôlant l’activité des gènes sans modification de l’ADN. », note notre Source.