Rafael Nadal prendra sa retraite après la finale de la Coupe Davis

Rafael Nadal prendra sa retraite après la finale de la Coupe Davis
Rafael Nadal prendra sa retraite après la finale de la Coupe Davis

Bonjour à tous. Je suis ici pour vous annoncer que je prends ma retraite du tennis professionnel..» Une vidéo d’un peu moins de cinq minutes, entre images d’archives et confessions devant la caméra, publiée sur ses réseaux sociaux pour annoncer la nouvelle. Il est temps. Rafael Nadal va prendre sa retraite. Le champion d’Espagne quittera définitivement la scène le mois prochain à l’issue de la phase finale de la Coupe Davis, à laquelle il participera avec l’équipe espagnole, à Malaga Scène et terrain de jeu parfaits, en équipe, avec l’héritier Carlos. Alcaraz à ses côtés et devant son public. Ce sera triste et ce sera beau.

Ce n’est évidemment pas une surprise. En terminant son année 2023 plus tôt, Nadal a annoncé que 2024 serait «probablement» sa dernière saison. Ici et là, il avait pourtant laissé la porte ouverte, comme à Roland-Garros, où il avait refusé de se montrer définitif. Prudent il est resté, comme un vieux sage, mais au fond, continuer pour continuer ne fait pas Nadal ne s’est jamais intéressé au tennis, mais il aime sans doute encore plus la compétition, pour ce qu’elle génère, ce qu’elle irrigue en lui et ce il lui extrait Physiquement, la machine. dit stop. Puis le reste a suivi.

Un long palmarès comme un membre du Big 3

La réalité est qu’il y a eu des années difficiles, les deux dernières en particulier. Je pense que je ne pourrais pas jouer sans limitesse souvient-il. C’est une décision qui est évidemment difficile, qui m’a pris du temps. Mais dans cette vie, tout a un début et une fin. Je crois que c’est le bon moment pour mettre fin à ce qui a été une longue et bien plus fructueuse que j’aurais pu l’imaginer.

Chacun a donc eu le temps de se préparer à l’inévitable. Nadal en premier. Mais la concrétisation de son départ n’en reste pas moins un événement à la fois redouté et inévitable. Un choc, presque, car on a du mal à l’imaginer quitter après plus de deux décennies de présence sur le circuit et presque autant de triomphes continus, ce phénomène, ce champion absolument unique en son genre, mélange d’une grinta incomparable, d’ une main de guerrier dans un gant de gentleman, d’une ambition bien élevée et, parce qu’il est impossible de ne pas le mentionner, un palmarès aussi long qu’un membre du Big 3.

Au bord des larmes, Rafael Nadal quitte Roland Garros peut-être pour la dernière fois

22 titres du Grand Chelem, dont ces 14 Roland-Garros qui le placent dans une dimension sans équivalent dans le temps comme dans l’espace tennistique. On n’avait jamais vu une telle domination dans un tournoi, sur une surface avant lui et on ne la reverra sans doute jamais après. Ni ici ni ailleurs.

Roi de la terre dès sa jeunesse en 2005, année de son premier Roland-Garros, Rafael Nadal deviendra le maître du monde, triomphant d’abord à Wimbledon en 2008, puis à Melbourne l’année suivante et enfin à l’US Open en 2008. 2010 pour prouver à ceux qui en avaient besoin qu’il n’était pas seulement un monstre absolu du jeu sur terre battue, mais un géant absolument complet.

Sa plus grande victoire fut la prodigieuse évolution de son jeu. Ses premières qualités suffisaient à le propulser dix niveaux au-dessus des autres sur ocre et il aurait pu s’en contenter. Mais il voulait plus et mieux. En cela, Roger Federer lui a été d’une aide précieuse, le poussant à se transformer sans se renier, à se sublimer sans s’altérer. Puis l’émergence de Novak Djokovic a eu le même effet, lui mettant constamment en appétit. Résultat, quelques dizaines de combats. Il ne les a pas tous gagnés, mais il a largement pris sa part.

Après Federer…

Deux ans après Roger Federer, premier du groupe à disparaître, c’est à son tour Nadal. Ils n’étaient donc pas éternels, même si l’étonnante combinaison de leur talent et de leur longévité avait fini par nous faire douter. Un peu comme le Bâlois, le Majorquin aurait sans doute aimé enchaîner un peu plus. Comme son alter ego suisse, c’est d’abord son corps, qu’il n’avait pas épargné depuis vingt ans, qui le suppliait de ne pas en rajouter. C’était plus sage. Il ne nous devait rien et il n’en pouvait plus.

Roger Federer, Rafael Nadal et Novak Djoković lors de la Laver Cup en 2022.

Crédit : Getty Images

Federer. Nadal. Murray aussi, quoique dans une bien moindre mesure. Novak Djokovic doit encore se sentir un peu seul et un peu bizarre ce jeudi. Son tour viendra et c’est donc à lui, désormais, de mettre le dernier clou à cette époque d’une richesse incroyable, à travers les palmarès de ses protagonistes bien sûr, mais pas que. Il faudra peut-être du temps pour en prendre pleinement conscience. Là, dans le tourbillon de ce moment long et puissant de toutes ces années, de tous ces matches, de tous ces titres, on est trop abasourdi.

Reste à profiter de ces derniers instants de Nadal. “Je suis très heureux que mon dernier tournoi soit la finale de la Coupe Davis et que je pourrai représenter mon paysil glisse. Je pense que c’est une façon de boucler la boucle, puisque l’une de mes premières grandes joies en tant que joueur de tennis professionnel a été la finale de Séville en 2004. Je me sens super, super heureux de tout ce que j’ai pu faire. en direct

La Coupe Davis n’est plus ce qu’elle était. Rafael Nadal non plus. Mais l’union de ces deux monuments fait en quelque sorte un adieu où, n’en doutons pas, Rafael de Manacor sera égal à lui-même en termes d’engagement et d’abnégation. Après, ce sera la vie d’après. Nous sans lui et lui sans nous. Je lui souhaite le meilleur, comme il l’a dit.

 
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