un an après, l’hommage du Crif aux victimes du Hamas

un an après, l’hommage du Crif aux victimes du Hamas
un an après, l’hommage du Crif aux victimes du Hamas

Le chef du gouvernement, Michel Barnier, plusieurs ministres, les anciens présidents Nicolas Sarkozy et François Hollande, ainsi que les anciens premiers ministres Gabriel Attal et Manuel Valls étaient présents lors de cette cérémonie.

« Un an, dans la tradition juive, c’est le temps qu’il faut pour passer du deuil au souvenir.observe Yonathan Arfi, le président du Crif. Mais comment passer à un moment de mémoire alors que des otages sont toujours détenus à Gaza ?. Un an après les attentats terroristes du 7 octobre contre Israël, une cérémonie a été organisée, lundi soir, au Dôme de Paris, par le Conseil représentatif des institutions juives de France, pour rendre hommage aux 1.205 victimes du massacre et soutenir les familles. des otages.

“Nous sommes tous des enfants du 7 octobre”insiste la voix off tandis que des images terribles défilent sur l’écran géant. « Personne n’échappe au 7 octobre ! répétera dans son discours Yonathan Arfi, qui «à toutes les victimes du 7 octobre » je voudrais ajouter «Dominique Bernard»ce professeur assassiné le 13 octobre à Arras par un islamiste. « À ce jour, il reste 100 otages, dont deux Françaisil se souvient. Comment pouvons-nous vraiment nous sentir libres alors que nous savons encore qu’ils sont captifs ? »

Parmi les plus de 4 000 personnes présentes, le chef du gouvernement Michel Barnier, plusieurs ministres, ainsi que les anciens présidents Nicolas Sarkozy et François Hollande, les anciens premiers ministres Gabriel Attal et Manuel Valls. Des personnalités du monde de la culture aussi, qui liront des textes émouvants ou énuméreront des actes antisémites odieux. Des familles d’otages sont dans le public. A midi, le chef de l’Etat, puis le Premier ministre, ont reçu les familles des deux otages français toujours détenus par le Hamas à Gaza.

Des actes antisémites « pas toujours signalés »

« La sécurité du peuple d’Israël n’est pas négociable !, scande le Premier ministre, très applaudi. Ces personnes se retrouvent en situation de légitime défense.» Mais quand il mentionne « l’engagement de faire tout son possible pour obtenir la libération » les otages, “partagé par le président de la République”ce dernier est hué par la foule. Samedi, Emmanuel Macron s’est prononcé en faveur de l’arrêt des livraisons d’armes à Israël utilisées à Gaza. Alors que 887 actes antisémites ont été recensés au premier semestre – soit presque le triple sur un an – Michel Barnier promet d’améliorer la détection des actes, “qui ne sont pas toujours signalés”et poursuivre la protection des écoles et des synagogues. « Nous ne lâcherons rien ! »conclut-il.

Pour écouter la « prière pour la République française » récitée par le grand rabbin de France, Haïm Korsia, la salle se lève. « Merci à chacun d’entre vous de nous faire vivre cet incroyable moment de fraternité et de chaleur républicaine »il termine.

Fraternité? Dans les tribunes, Corinne, venue avec sa fille de 16 ans, “J’aurais aimé que tous les Français se sentent concernés”. « En plus du choc, de cette terrible tristesse que nous avons ressenti après cette journée qui a été pour nous comme une seconde Shoah, nous nous sommes sentis très seuls tout au long de cette année.déplore cette mère de quatre enfants. Les affiches déchirées, le silence, la haine gratuite… c’est très dur à vivre. Je ne pense malheureusement pas qu’il y ait beaucoup de non-juifs ici ce soir. Pourtant, nous devons tous lutter ensemble contre cette montée de l’islamisme ! »

 
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