Ce soir, France 2 diffuse le film Tout s’est bien passé de François Ozon, dans lequel André Dussollier incarne un père qui, après un accident vasculaire cérébral, demande à sa fille, interprétée par Sophie Marceau, de l’aider à mourir. Ce rôle poignant a nécessité une préparation particulière de la part du comédien, qui a dû s’immerger dans le personnage complexe d’André Bernheim, basé sur l’histoire vraie d’Emmanuelle Bernheim, l’auteure du livre éponyme. Pour rendre son interprétation la plus juste possible, André Dussollier a fait preuve d’une approche minutieuse, se plongeant dans des recherches approfondies et rencontrant des professionnels de la santé.
Une préparation basée sur l’observation de la réalité
Afin de comprendre la douleur et la décision du personnage qu’il incarne, André Dussollier a visionné plusieurs documentaires sur l’euthanasie. Ces films lui permettent de capter l’état d’esprit de personnes qui, suite à une maladie ou un accident, choisissent de mettre fin à leurs jours. Ce travail d’observation l’a aidé à absorber la complexité émotionnelle de son personnage, face à une décision aussi difficile. Ces documentaires ont constitué une première étape cruciale pour aborder un sujet aussi délicat avec respect et justesse.
André Dussollier ne se contente pas de cette recherche documentaire. Il a également rencontré une femme médecin de l’hôpital Lariboisière à Paris, qui s’occupe quotidiennement des patients victimes d’un AVC et de leur rééducation. Cette rencontre lui a permis de mieux comprendre les conséquences physiques et psychologiques d’un accident vasculaire cérébral, notamment l’état de dépendance dans lequel se trouvent souvent les patients. Cette étape lui a donné des précisions concrètes sur les gestes et comportements des personnes handicapées, qu’il a pu intégrer dans son jeu d’acteur.
Une vidéo personnelle, clé de son interprétation
Plus l’élément central de sa préparation était une vidéo unique : un court métrage qu’Emmanuelle Bernheim a enregistré du moment où son père a exprimé son souhait de mourir. Ce document intime servit de véritable base à André Dussollier. « Ce document était une base extraordinaire. Il était comme une bible pour mon jeu, à laquelle je revenais chaque jour pour m’imprégner de sa façon d’être et de parler. Non pas pour le copier – peu de gens le connaissaient – mais pour m’inspirer de son esprit, de son rythme, de sa diction »confie l’acteur.
Cette vidéo, capturant un moment d’une sincérité et d’une émotion rares, a permis André Dussollier va s’immerger pleinement dans le personnage. Il ne s’agissait pas simplement de reproduire les gestes ou les paroles du père d’Emmanuelle Bernheim, mais de s’immerger dans son état d’esprit. Le comédien a cherché à comprendre la manière dont cet homme abordait la fin de sa vie, avec une certaine distance mais aussi une lucidité implacable. Cette immersion lui a permis d’en proposer une interprétation subtile et touchante, saluée par la critique.
Un rôle exigeant et écrasant
Le rôle d’André Bernheim dans Tout s’est bien passé est sans doute l’un des plus exigeants de la carrière d’André Dussollier. Son jeu, alliant finesse et gravité, s’est construit grâce à une préparation minutieuse et un souci constant de réalisme. L’acteur a su exprimer avec précision la complexité d’un homme brisé par la maladie, mais toujours maître de ses décisions. Grâce à ses recherches et à l’aide précieuse de cette vidéo maison, il a réussi à offrir une performance à la fois déchirante et pleine d’humanité.
Tout s’est bien passéqui aborde la question de l’euthanasie avec délicatesse et émotion, permet à André Dussollier de démontrer toute l’étendue de son talent. Ce soir, la diffusion de ce film sorti en 2021 sur France 2 offrira au public une occasion unique de découvrir cette performance remarquable, fruit d’un travail de préparation exceptionnel.
Cet article a été rédigé avec l’aide de l’intelligence artificielle, relu, corrigé et enrichi par les journalistes de la rédaction.