La pluie arrive, disent les météorologues du circuit. Mais la piste restera quasiment sèche. Les deux pilotes français sont en Q1, Morbidelli, Espargaro, Miller… Il faut aller vite avant la pluie. Beaucoup de pneus durs à l’avant. Les gouttes arrivent dès le premier tour, ça tremble fort sur les slicks ! Vous devez terminer le tour pour obtenir un temps. Les drapeaux de pluie sont sortis. Miller et Espargaro mènent la charge. Zarco monte deux ! Mais Raoul Fernandez vole la bonne place… Défendez tout le monde. Nous sortons en slicks. Morbidelli prend l’avantage, Quartararo est deux ! Et il le reste, derrière Morbidelli. Miller débutera quatorze, Zarco seize. Q2 donc. C’est parti, en slicks, tout le monde en Hard/Soft sauf Martin en medium. Des drapeaux de pluie agitent. Premier tour pour Marquez devant Morbidelli et Binder. Marquez dont l’avant bouge comme la proue d’un chalutier ! Acosta a deux avances sur Martin, Bagnaia pas du tout dans le jeu rentre aux stands. La pluie s’est calmée. Martin a fait le coup de bélier à Marquez, gros coup par derrière, classique à cause de ces conneries aéro. La pluie s’est arrêtée. Acosta et Bastianini prennent le pouvoir. Bagnaia reste douze, surprenant mais la piste est mouillée, pas forcément son truc. Martin non plus, pour la septième fois. Bagnaia réagit enfin, il remonte deux derrière Acosta. Puis il est en pole provisoire, Marquez lui vole son pompon… Il s’établit même le record absolu du tour ! Pour Martin en revanche, un cauchemar, une neuvième fois et une chute en plus ! Acosta en a fait deux, Bagnaia est toujours en première ligne. Mais le tour de Marquez est annulé, bravo les commissaires, il a neuf ans ! Et la pole revient à Acosta, devant Bagnaia et Vinales. Ensuite, deuxième ligne pour Bastianini, Binder, Morbidelli, troisième ligne pour Diggia, Bezzecchi, Marc Marquez, quatrième ligne pour Alex Marquez, Martin et Quartararo. Et voilà, sprint et GP sont réglés, sur tapis vert ! On a vu le vélo de Marquez passer au vert, ça doit être bien pour un juge de prendre une perche… Martin est derrière, Bagnaia a un coup fou à jouer…
