→ Afficher plus de réponse lorsque l’intensité augmente
Pendant 45 minutes à l’Emirates Stadium, Vitinha, João Neves, Warren Zaire-Emery et toute la clique rouge et bleue ont été piétinés. Dans l’intensité, dans le duel, dans la tenue du ballon… Ce trio de milieux frêles n’a pas résisté à l’impact et au talent d’Arsenal. « Ils étaient meilleurs en termes d’intensité, chaque duel était difficile. Il est impossible d’être compétitif si on ne gagne pas un duel », n’a pu reconnaître que Luis Enrique après coup en conférence de presse, conscient de la supériorité de Artilleurs.
→ Apprendre à maîtriser la voie de l’air
« Nous avons commis des erreurs sur un centre et nous l’avons payé avec les buts. Ils ont profité de nos faiblesses. » Au micro de Canal+, c’est Marquinhos qui s’est chargé de verbaliser un constat que tout le monde avait déjà intériorisé. Comme face au Borussia Dortmund, au Barça et tant d’autres, les Franciliens ont encore souffert dans les airs. A commencer par Gianluigi Donnarumma qui retombe toujours aussi vite dans ses travers. “ Nous parlons de l’une des meilleures équipes au monde. Toutes les équipes doivent s’améliorer dans toutes les phases du jeu, nous aussi », a lancé Enrique, également interrogé sur les faiblesses aériennes de son équipe. Avancez, il n’y a rien à voir. Et pourtant…
→ Un numéro neuf
Depuis le doublé de Kylian Mbappé (et plus généralement la victoire 1-4) au Camp Nou, aucun joueur parisien n’a trouvé la faille sur la scène européenne (soit 81 buts consécutifs). Pour la première fois depuis neuf ans et un déplacement au Santiago Bernabeu, le PSG est resté muet en phase de poules de C1 après une rencontre où il a donné l’impression de pouvoir jouer des heures sans jamais pouvoir trouver la solution pour envoyer le balle vers le bas. L’expérience et le talent de l’attaque parisienne posent question, mais il y a une bonne nouvelle : sur ce point, les champions de France ont peut-être déjà la solution. Il pourrait s’appeler Gonçalo Ramos, si l’attaquant portugais parvient à justifier les espoirs entrevus la saison dernière. Sinon, il vous suffira d’essayer d’arrêter de viser les posts.
→ Un banc plus cohérent
Quelques absents et tout s’effondre. Le constat était frappant contre Rennes, il l’était à peine moins ce mardi soir à Londres, malgré plusieurs remontées. En ne recrutant que quatre (jeunes) joueurs, Paris a sérieusement raccourci son effectif et, comme Désiré Doué, encore trop vert pour exister dans une rencontre comme celle-là, ils sont plusieurs qui doivent encore comprendre le changement de niveau. Lancer seulement deux joueurs (Fabián Ruiz et Randal Kolo Muani) pour tenter de déclencher une révolte ce mardi soir était bien trop peu. Une cure néanmoins souhaitée par Luis Enrique, qui ne manque jamais la moindre occasion de clamer combien il en est heureux depuis le début de la saison.
→ Trouver le bon management pour Luis Enrique
« S’il faut individualiser la défaite, c’est pour moi. » Quelques minutes après avoir refusé d’expliquer sa tactique du jour au micro de Canal+, Luis Enrique n’a pas voulu se cacher en conférence de presse. En écartant Ousmane Dembélé, le technicien parisien s’est définitivement imposé comme le seul commandant à bord. Reste maintenant à savoir avec quel cap.
« Pour connaître le vrai niveau de notre équipe, il faudra voir en fin de saisonil a de nouveau échappé à la presse. C’était le premier match de haut niveau, il y en aura d’autres. » Et ce dès les semaines à venir, du déplacement à Marseille aux réceptions du PSV et de l’Atlético de Madrid. Nous devrons bientôt montrer des progrès.
Nuit étoilée par Abdallah Sima