Les scores des Parisiens après ce choc de Ligue des Champions

A l’occasion de la deuxième journée de la phase de Ligue des Champions, le Paris Saint-Germain a foulé la pelouse de l’Emirates Stadium pour affronter le premier grand joueur de sa campagne européenne 2024/25 : Arsenal.

Un match durant lequel les Parisiens ont connu de grosses difficultés, notamment dans le coeur du jeu. En l’absence d’Ousmane Dembélé, sanctionné par Luis Enrique pour cette rencontre, les Rouge et Bleu n’ont pas su faire la différence, cédant logiquement face à leur adversaire londonien, malgré une deuxième période bien plus aboutie (2-0).

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S’il a décidé de sanctionner Ousmane Dembélé en le privant du choc contre Arsenal, Luis Enrique a choisi de se passer de numéro 9 au coup d’envoi. Favorisant Désiré Doué à Randal Kolo Muani, il a privé son équipe de marques et d’une présence offensive au contre. Un choix tactique qui n’aura pas payé, Kang-in Lee apparaissant très mal à l’aise et loin, trop loin de la surface adverse, où Désiré Doué aura multiplié les gestes techniques manqués. Un choix rapidement revu par l’entraîneur espagnol, qui a fait entrer Fabian Ruiz et Randal Kolo Muani dès l’heure de jeu (63e), les Parisiens parvenant finalement à se montrer plus dangereux et bien plus incisifs. Il est toutefois trop tard pour espérer inverser la tendance. Artilleurs.

Les notes des Parisiens après ce choc de C1.

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Gianluigi Donnarumma / Julian Finney/GettyImages

De retour dans les buts parisiens après un court intérim de Matvey Safonov en raison de sa blessure, Gianluigi Donnarumma n’a pas tardé à être sollicité. Le gardien italien effectuait d’abord une sortie moins académique, mais plus ou moins réussie dans les pieds de Martinelli (4e). S’il reste au sol, il se relèvera… pas vraiment pour briller. Il a été battu dans un duel aérien où il a été battu par Havertz (20e). Il s’est encore rendu coupable un quart d’heure plus tard, surpris par le coup franc direct de Bukayo Saka (35e). Comme trop souvent dans les matches qui comptent, ce n’est pas (assez ?) décisif. Il réalise cependant une bien meilleure seconde, avec un bel arrêt face à Martinelli, après une nouvelle perte de balle de Pacho (51e). Il réalise ensuite un bel arrêt devant Martinelli (74e).

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>>>Achraf Hakimi>>>
Achraf Hakimi / Soccrate Images/GettyImages

L’arrière droit marocain a beaucoup couru. Dans son couloir, il a été gêné par un Gabriel Martinelli extrêmement remuant, et revenu en grande forme en début de saison. Face aux montées en puissance de Léandro Trossard, il n’a pas toujours su où se positionner. Sur le plan offensif, il s’est montré en profondeur à la demi-heure de jeu (30e). Son seul véritable exploit d’une première mi-temps difficile. A l’image d’un PSG beaucoup plus agressif et impliqué, il s’est montré aux avant-postes tout au long du deuxième acte, sans vraiment trouver la clé.

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>>>Marquinhos, Gabriel Martinelli>>>
Marquinhos / Julian Finney/GettyImages

Le capitaine brésilien Marquinhos a traversé la première mi-temps comme il l’a fait lors de nombreux matches en Europe dans le passé. Sur le deuxième but, il a été témoin du but encaissé par les Parisiens sur coup franc. En souffrance, comme tous ses partenaires, il ne pesait pas du tout. Sa deuxième période est bien plus réussie. Il a fait preuve d’autorité sur les rares récits de Artilleurs. Il a également contribué offensivement, n’hésitant pas à se jeter dans la surface adverse pour apporter le surplus. Il envoie une tête au-dessus de la barre de David Raya (85e). Un match à deux visages, plombé par une première très décevante.

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>>>Willian Pacho>>>
Willian Pacho / Franco Arland/GettyImages

Préféré au décevant Lucas Beraldo aux côtés de Marquinhos, Willian Pacho a d’abord souffert, énormément. Comme ses coéquipiers, pris de court dans un départ très prévisible, avec l’impact physique d’un milieu agressif, venu le récupérer à 30 mètres. Malmené tout au long de la première période, il effectuait une relance directement dans les pieds des Gunners (40e) dans la zone dangereuse. L’Équatorien est ensuite monté en puissance dans une seconde période où il n’a finalement pas eu grand-chose à faire, mais s’est appliqué à la tâche parfois ingrate d’être le dernier (voire le seul) défenseur.

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>>>Nuno Mendès>>>
Nuno Mendes/Franco Arland/GettyImages

S’il a montré de bonnes choses, notamment dans l’usage du ballon, il a aussi été régulièrement mis en difficulté par le sens du placement de Kai Havertz, en zonage constant, et surtout la qualité de percussion de son homologue. vis Bukayo Saka. C’est lui qui a précipité la chute parisienne en commettant une erreur largement évitable, alors même qu’il avait remporté son premier duel face au numéro 7 anglais. Secteur de jeu privilégié par le staff de Mikel Arteta, le coup franc de Bukayo Saka a été marqué par une belle combinaison et un leurre qui a mis à terre toute la défense parisienne (2-0, 35e). Quelques minutes plus tôt, il avait trouvé le poteau de David Raya (28e).

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>>>FBL-EUR-C1-ARSENAL-PSG>>>
Warren Zaïre-Emery / ADRIAN DENNIS/GettyImages

Dans un milieu qui manquait de muscle et de gabarit, le jeune milieu parisien a eu du mal. Parfois perdu en première mi-temps, il a occupé par la suite une position bien plus élevée sur le terrain, plus proche notamment du duo Thomas Partey – Declan Rice pour lui éviter de jouer ce rôle de rampe de lancement du match londonien. Un choix profitable pour Luis Enrique, l’un des rares de la soirée. Trop tard cependant, le mal étant fait dès les 45 premières minutes.

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>>>Vitinha>>>
Vitinha / Franco Arland/GettyImages

Finalement préféré à Fabian Ruiz au milieu de terrain, Vitinha a vécu, comme l’ensemble de ses partenaires, un match délicat. S’il a permis à son équipe, un temps, de sortir la tête de l’eau après un début très délicat, grâce à ses qualités techniques, il a complètement oublié de remonter sur Gabriel Martinelli pour le premier but de la soirée (20e). Une soirée difficile pour le milieu de poche portugais.

Remplacé par Fabian Ruiz (63e).

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>>>João Neves>>>
João Neves / Catherine Steenkeste/GettyImages

Egalement aligné dans le cœur du jeu, Joao Neves a beaucoup souffert face à l’engagement physique imposé par Arsenal. Face aux montées musclées de Declan Rice et Thomas Partey, mais aussi aux décrochages de Kai Havertz, il ne savait pas trop où donner de la tête. Son impact dans le jeu n’était pas si grand. Avant-dernière ligne défensive de la phase offensive dans un deuxième acte où Marquinhos a été aperçu à l’orée de la surface adverse, il a trouvé la barre sur corner après l’heure de jeu (66e). Dans le rôle de chef d’orchestre, il a par la suite remis le PSG en ordre de marche.

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>>>Riccardo Calafiori, Désiré Doué>>>
Désiré Doué / Julian Finney/GettyImages

Grosse surprise du leader dans ce onze titulaire parisien, Désiré Doué n’a pas marqué le moindre point. Perdu dès le premier acte, il a commis de nombreuses erreurs techniques lors du deuxième. Il est l’auteur d’un terrible pied extérieur dans la profondeur (56e), sur une bonne contre-opportunité. Il est à nouveau trouvé par Donnarumma dans la profondeur (58e) et repris par Saliba. Son match n’a pas eu le contenu attendu pour un match de Ligue des Champions. Insuffisant dans son attitude sans ballon, il incarne à lui seul le pari perdu par Luis Enrique, son entraîneur.

Logiquement remplacé par Randal Kolo Muani (63e).

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>>>Lee Kang-in>>>
Kang-in Lee / Catherine Ivill – AMA/GettyImages

De nouveau aligné d’entrée par Luis Enrique, après la sanction prise contre Ousmane Dembélé, Kang-in Lee a beaucoup donné physiquement. Constamment en mouvement, il a été aperçu sur de multiples zones du terrain, mais bien trop peu dans ce rôle de faux numéro 9 qu’il a occupé contre le Stade Rennais vendredi dernier (3-1). Sa polyvalence, tant recherchée par Luis Enrique, n’a pas apporté autant qu’espéré, et son positionnement a finalement été revu dans le deuxième acte. Il délivre un joli corner à Joao Neves, qui trouve la barre (66e). Il a apporté le danger sur coups de pied arrêtés en seconde période.

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>>>Bradley Barcola, William Saliba>>>
Bradley Barcola/Shaun Botterill/GettyImages

Bradley Barcola a rendu la tâche relativement facile à Riccardo Calafiori qui était constamment dans le sens du jeu et qui ne s’est jamais inquiété. L’ailier droit parisien, acteur incontournable du jeu rouge et bleu depuis le début de la saison, n’était pas très visible sur la pelouse de l’Emirates Stadium ce mardi. Pas assez provocateur, pas assez spontané dans ses prises de balle, il n’a pas eu les couilles pour remettre le PSG en bon état de marche. Son match est globalement décevant.

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