mauvaise nuit pour les petits… L’analyse d’une défaite qui fait mal

mauvaise nuit pour les petits… L’analyse d’une défaite qui fait mal
mauvaise nuit pour les petits… L’analyse d’une défaite qui fait mal

Arsenal a retrouvé les enfants autrefois moqués par Patrice Evra du côté de Manchester United mais cette fois, il ne s’agit pas de lui. Les petits garçons étaient du côté du PSG ce mardi sur la pelouse de l’Emirates Stadium, incapable de se mettre à la hauteur de la Ligue des Champions.

Malgré un poteau et une barre transversale touchés par deux de ses Portugais – Nuno Mendes et João Neves -, les Parisiens ont semblé perdus pendant une heure complète, logiquement dominés par les Gunners sur deux erreurs d’appréciation de Gianluigi Donnarumma. Avec un deuxième but inscrit sur coup de pied arrêté, l’un des défauts majeurs de l’équipe de Luis Enrique. Bref, ce qui n’allait pas avant le match est toujours faux et pour ainsi dire, on n’a pas appris grand chose.

Sauf que cette jeunesse reste trop pubère pour des jeux de ce calibre. La ligne d’attaque du PSG, au coup d’envoi, avait une moyenne d’âge de 21 ans et trois mois et un an de moins pour le milieu de terrain. Le déplacement à Arsenal mettra à l’épreuve la patience des dirigeants du club, de l’entraîneur et de l’environnement. Soit tout le monde accepte que cette équipe puisse grandir dans la compétition – avec trois points en deux matchs, il n’y a pas de feu pour la qualification – soit les plans changent avec plus de bouteille, par exemple avec des recrues au mercato hivernal. Pas sûr que Luis Enrique, têtu et dogmatique, veuille du changement en laissant chez lui Ousmane Dembélé, élément à l’expérience sans égal dans cet effectif.

C’est aussi lorsque l’entraîneur espagnol a fait venir des joueurs plus aguerris – Fabian Ruiz et Randal Kolo Muani à la 66e – que Paris a connu un moment fort et sa meilleure séquence du match, avec une déviation de Neves sur la barre transversale donc ou encore un rush de Randal. Kolo Muani a bâclé sa combinaison avec Bradley Barcola. Les partenaires de Marquinhos ne bénéficieront même pas d’un petit coup de pouce arbitral avec un penalty qui aurait pu leur être accordé (78e) après une main évidente de Riccardo Calafiori. Le PSG ressemblait à ces équipes françaises des années 1980 ou 1990 pour qui rien ne souriait malgré des moments de générosité, un semblant de révolte, du culot en l’absence de malice et d’expérience.

Réagir au 2-0 était une nouvelle faute de goût du PSG et un signe de ses limites actuelles. Les matchs de Ligue des Champions se jouent dès les premières minutes et il a suffi aux Gunners d’accélérer après un premier quart d’heure figé pour éliminer les Parisiens du match. Ils sont allés trop loin car Nuno Mendes n’a pas été assez aidé par les retraits de Bradley Barcola, Désiré Doué n’a aucune dimension pour ce type de combat et Kang-In Lee n’aura jamais été un faux numéro 9 mais constamment un milieu de terrain supplémentaire pour aider à jouer dans les transitions rapides ou récupérer le ballon plus haut.

L’Espagne, championne d’Europe avec un faux 9, a remporté le tournoi car elle appartient à la catégorie des équipes dominantes. Le PSG reste loin de ses standards et lors de sa construction, il est possible que Luis Enrique ouvre trop de chantiers en même temps. A se vouloir baroque, le sélectionneur n’apporte pas toujours la modernité nécessaire à sa formation.

 
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