La Bourse de Paris plombée par les tensions au Moyen-Orient – ​​10/01/2024 à 18h56

La Bourse de Paris plombée par les tensions au Moyen-Orient – ​​10/01/2024 à 18h56
La Bourse de Paris plombée par les tensions au Moyen-Orient – ​​10/01/2024 à 18h56
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La salle de contrôle d’Euronext, la société qui gère la Bourse de Paris (AFP/ERIC PIERMONT)

La Bourse de Paris a chuté mardi en raison des tensions croissantes au Moyen-Orient, après que les Etats-Unis ont averti d’une attaque “imminente” de l’Iran contre Israël, qui a également provoqué une baisse des taux obligataires.

L’indice phare CAC 40 a perdu 0,81% à la clôture à 7.574,07 points, en baisse de 61,68 points.

Lundi, l’indice a fortement chuté de 2% à l’issue de sa dernière séance du troisième trimestre, au cours de laquelle il a augmenté de 4,18%.

Comme les autres places boursières mondiales, la Bourse de Paris a souffert des tensions croissantes au Moyen-Orient.

Après une première partie globalement en hausse, “le marché a immédiatement pris en compte la déclaration de Washington en fin d’après-midi sur le risque d’affrontement direct entre Israël et l’Iran”, explique à l’AFP Guillaume Chaloin, directeur de la gestion actions chez Delubac AM.

Les Etats-Unis, impuissants jusqu’ici à empêcher une escalade militaire au Moyen-Orient, ont mis en garde mardi contre une attaque “imminente” de l’Iran contre Israël, avertissant qu’elle entraînerait de graves “conséquences” pour Téhéran.

Washington a « des indications selon lesquelles l’Iran se prépare à lancer une attaque imminente de missiles balistiques » contre Israël, a déclaré un haut responsable américain sous couvert d’anonymat.

Cet avertissement est intervenu peu de temps après qu’Israël a annoncé qu’il avait lancé une offensive terrestre dans le sud du Liban après une semaine de bombardements intenses qui ont fait des centaines de morts à travers le pays.

Conséquence de ces inquiétudes : les investisseurs achètent davantage d’obligations d’État, jugées moins risquées que les actions. La ruée vers ces actifs fait baisser les taux d’intérêt pour les emprunteurs.

Dans ce contexte, vers 16H20 GMT, le taux d’intérêt français à dix ans a atteint 2,81%, contre 2,91% à la clôture lundi. Le taux d’emprunt allemand, qui fait référence en Europe, s’est élevé à 2,03%, contre 2,12% la veille.

Elle a également bénéficié des espoirs d’une baisse des taux de la BCE en octobre après que l’inflation s’est établie à 1,8% en septembre, pour la première fois sous la barre des 2% depuis 2021, selon les données publiées mardi.

Les investisseurs ont également scruté le discours de politique générale de Michel Barnier, qui s’est engagé mardi à réduire le déficit public français à 5 % du PIB en 2025 en impliquant les « grandes entreprises » et les « Français les plus riches ».

Du côté des valeurs, le secteur du luxe a souffert des tensions géopolitiques, qui inquiètent les investisseurs sur la consommation mondiale, en raison des risques inflationnistes. Kering perdait 2,86% à 249,50 euros et Hermès 2,67% à 2.147,00 euros. LVMH perd 3,56% à 664,00 euros.

La tech est également victime de pressions vendeuses de la part des investisseurs, comme STMicroelectronics (-2,40% à 26,01 euros) et Soitech (-1,79% à 88,00 euros). Capgemini lâche 0,93% à 192,15 euros.

L’action Airfrance KLM a chuté de 6,74% à 8,41 euros, après que le président de la Fédération nationale de l’aviation et de ses métiers (Fnam), Pascal de Izaguirre, a indiqué mardi “craindre une taxation du secteur du transport aérien impliquant un milliard d’euros” dans le cadre du budget 2025 actuellement préparé par le gouvernement.

EuronextCAC40

 
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