Edozie ouvre son comptoir
Samuel Edozie le cherchait depuis sa première apparition dans le match, il a finalement trouvé le chemin des filets. L’Anglais se souviendra de son premier but. Même s’il a résumé la situation en disant « J’ai vu l’espace, je l’ai pris », ce n’est pas aussi simple que cela. Il a réussi à éviter une bonne partie de la défense de Dender pour se mettre en position de centrer le ballon et ouvrir le score.
Coosemans toujours important
Anderlecht aurait vécu un match bien plus compliqué sans Colin Coosemans. Cette phrase revient à chaque match du RSCA. Le gardien a sorti le grand jeu en poussant une tête d’Aurélien Scheidler sur son poteau. Peu avant, il avait bloqué un tir croisé qui aurait pu finir au fond du but. Anderlecht était en retard à la pause en termes de buts attendus. Le marqueur montrait le contraire. Merci à Coosemans.
Le gardien a encore une fois sauvé les meubles dans les arrêts de jeu. Il était au bon endroit. Comme souvent en début de saison.
Dender méritait ce but
L’équilibre s’est rapidement rétabli après la pause. Il n’a fallu que sept minutes à Scheidler pour prendre sa revanche d’un tir dans la lucarne. Limpide. Anderlecht a été globalement piégé par la rapidité de la reconversion de Dender.
Avec deux attaquants
David Hubert a tout tenté à un peu moins d’une demi-heure de la fin du match. L’entraîneur a osé jouer en 4-4-2 avec Kasper Dolberg et Luis Vazquez en attaque. Le premier dans un rôle libre autour du second.
Cela aurait dû payer si l’Argentin avait visé sa tête ou mieux placé son tir. Anderlecht manquait également de chance lorsque Leander Dendoncker voyait son essai stoppé par le montant. Kasper Dolberg pensait donner la victoire à son équipe en marquant à la dernière seconde. Luis Vazquez était hors-jeu, le but a été annulé.
Anderlecht a montré un visage plus intéressant dans ce système de jeu et a prouvé qu’il est capable de jouer avec beaucoup de monde devant lorsque le match l’exige.
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Degreef laisse sa carte de visite
La fin de match a également été marquée par la montée en puissance du jeune Tristan Degreef. L’ailier de 19 ans, considéré comme l’un des plus grands talents de Neerpede, s’est montré à la hauteur de sa réputation. On l’a vu contre La Louvière en Coupe la saison dernière et lors des micro montées en jeu en Pro League. Il a finalement eu sa demi-heure et a apporté de belles choses. Anderlecht s’est trouvé un joker supplémentaire.
