Un photographe trompe le jury d’un concours d’IA avec cette vraie photo

Un photographe trompe le jury d’un concours d’IA avec cette vraie photo
Un photographe trompe le jury d’un concours d’IA avec cette vraie photo

Pour prouver que l’intelligence artificielle n’a pas (complètement) remplacé le travail des artistes, un photographe a fait le pari fou de présenter une photographie authentique au concours international d’images générées par l’IA. Et roulement de tambour… Il a trompé le jury !

Une idée assez audacieuse. Aujourd’hui, grâce à l’intelligence artificielle (IA), comme Midjourney, il est possible de créer des images, de toutes pièces, en un clic. Et ça, pour les moins fervents de l’IA, ça représente une menace pour les professions artistiques et créatives. (Et nous les comprenons !)
Pour s’y opposer, le photographe Miles Astray a eu la brillante idée de présenter au jury du concours Prix ​​de photographie 1839 en catégorie IA, une de ces photographies authentiques intitulée Flamant rose.

Une vraie photographie trompe les jurys

Flamant rose a été prise par Miles Astray lors de son séjour à Aruba, une île néerlandaise de la mer des Caraïbes, située au large des côtes du Venezuela. Au centre de la photographie, les jurys pouvaient contempler un flamant rose seul, près de la mer, sans tête.

A la grande surprise de l’artiste, cette œuvre raffinée passe inaperçu pour une création générée par ordinateur. “J’ai présenté cette photo au jury pour prouver que le contenu créé par l’homme n’avait pas perdu de sa pertinence et que Mère Nature et ses interprètes humains pouvaient encore battre la machine.”il explique sur son site internet.

« Il y avait bien sûr des préoccupations éthiques, alors j’espérais que le jury et le public trouveraient que cette attaque contre l’IA et ses implications éthiques l’emportaient sur les implications éthiques d’une tromperie du spectateur, ce qui, bien sûr, est ironique car c’est ce que fait l’IA. »

Première vraie photo à remporter un prix d’intelligence artificielle

Miles Astray finit cependant par admettre la vérité sur cette œuvre et est disqualifié par les membres du jury. Son acte militant lui vaut cependant le prix du public (Prix du Vote du Peuple) ainsi que le troisième prix du jury décerné entre autres par des représentants du New York Times, de la maison de ventes Christie’s, de Getty Images, du Centre Pompidou et de la maison d’édition Phaidon. « De toute évidence, il y avait des préoccupations éthiques concernant la possibilité d’induire le jury en erreur, ce que je n’ai pas pris à la légère. Mais J’espérais que ces professionnels de l’industrie et le public découvriraient que cette attaque contre l’IA et ses implications éthiques l’emportent sur les implications éthiques de la tromperie. le spectateur, ce qui, bien sûr, est ironique car c’est ce que fait l’IA», a-t-il déclaré sur son site.

Visiblement, c’était un pari gagnant puisqu’il a également été agréablement surpris de découvrir un mail de Lily Fierman, co-fondatrice et directrice du concours, dans lequel elle lui disait a exprimé son admiration pour le «message puissant» qu’il avait transmis et qu’elle voulait que cela suscite conscience” et apporte L’»j’espère aux nombreux photographes préoccupés par l’IA“, rapporte le magazine Beaux-Arts.

Vous pourriez également être intéressé par :

Vandalisme : quels sont les risques si on endommage une œuvre d’art dans le musée ?
Ce tableau du Caravage est sans doute l’une des œuvres les plus scandaleuses de l’Histoire de l’Art.

Les plaques d’égout deviennent des œuvres d’art au Japon

Art : comment les nouvelles technologies permettent de restaurer des œuvres d’art du passé

Faut-il restituer les œuvres d’art africaines acquises lors de la colonisation ?

En visitant le musée, nous mémorisons tous les mêmes œuvres d’art !

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Sur 24×36.art, un tourbillon d’affiches pour célébrer le Nouveau Front Populaire
NEXT Des œuvres du Centre Pompidou exposées dans les galeries environnantes pendant les travaux