A Pontoise on pense à des tableaux impressionnistes pour encadrer le futur Plu – .

A Pontoise on pense à des tableaux impressionnistes pour encadrer le futur Plu – .
A Pontoise on pense à des tableaux impressionnistes pour encadrer le futur Plu – .

Par

Fabrice Cahen

Publié le

12 juin 2024 à 16h58

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La Ville de Pontoise (Val-d’Oise) s’apprête à faire évoluer son Plan d’urbanisme local après sept années d’études.

Une enquête publique doit s’ouvrir en octobre pour un mois, avant l’adoption du prochain règlement en décembre.

Une révision avait été prévue pour 2017, mais un dépôt de bilan du bureau d’études, chargé de mener la consultation, avait stoppé le processus, avant que la crise sanitaire ne reporte le projet.

Une consultation a quand même eu lieu et 67 observations ont été faites dans le dossier de mille pages.

Croissance maîtrisée

« Valoriser le patrimoine pontois, tout en poursuivant une croissance urbaine maîtrisée », telle est la démarche souhaitée par la commune autour de son prochain Plu, depuis un PADD (Plan de Développement et de Développement Durable) qui a été mis en place en 2021.

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«Nous avons choisi un Plu (plan local d’urbanisme) plus protecteur de l’environnement», s’est défendu Robert Dupaquier, adjoint chargé de l’urbanisme, lundi 3 juin 2024, lors d’une présentation au conseil municipal.

« Le Plu de 2010 était axé sur la résorption des friches urbaines : anciens abattoirs, quartier de la gare, caserne Bossut », a rappelé l’élu.

Le nouveau Plu se concentre davantage sur la protection de l’environnement.

« Il y a une forte demande de déclassement des espaces naturels, pour permettre les constructions », observe l’élu.

« De 17 zones naturelles en 2021, nous sommes passés à 27 en 2024 », annonce l’adjoint au maire. La protection des espaces naturels est ainsi étendue à Pontoise.

Ainsi, aucune surface naturelle n’aurait été utilisée. « 0,04 ha en dix ans », observe la Ville.

Une prouesse qui résulte de l’aménagement de Zac Bossut, il occupe l’essentiel du développement urbain de la Ville… pendant encore une dizaine d’années.

« L’objectif est l’arrêt complet de l’imperméabilisation des sols et de l’artificialisation des sols »

Robert Dupaquierassistante urbaniste

Pour ne pas entraver le développement urbain, les hauteurs des bâtiments ont été surélevées dans certains secteurs de la Ville, comme le quartier de la Gare.

« Réduit aux normes déjà appliquées en centre-ville », précise le membre du conseil municipal.

« Ce qui bouge beaucoup au niveau du Plu, ce sont les surfaces constructibles (coefficient d’occupation du sol). 200m2 étaient nécessaires pour construire. Nous avons établi des seuils dans chaque quartier. Notamment Hermitage et Chou, où il y a une forte demande de partage des terres », ajoute-t-il.

La Ville tente ainsi d’éviter le morcellement des parcelles et la poussée de l’urbanisation..

L’Oap de l’Ermitage

Dans sa volonté de préserver son patrimoine urbain, la Ville a lancé une Orientation d’Aménagement et de Programmation (Oap) pour le quartier de l’Hermitage.

Une démarche initiée par l’association des riverains a abouti à la protection de ce secteur atypique, marqué par un patrimoine visuel qui a inspiré de nombreux peintres impressionnistes, dont les peintures sont visibles dans les musées du monde entier.

« Nous avons inclus au dossier des vues peintes par des maîtres de l’impressionnisme », souligne Robert Dupaquier.

Ces œuvres d’art encadrent ainsi le secteur de protection de l’Ermitage au prochain Plu, « alliant ainsi art et urbanisme ».

Une première sans doute dans un Plu.

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