Reka, l’artiste du bonheur qui fait sourire avec sa nouvelle fresque

Reka, l’artiste du bonheur qui fait sourire avec sa nouvelle fresque
Reka, l’artiste du bonheur qui fait sourire avec sa nouvelle fresque

Le peintre sétois redonne vie à la discrète Maison du Bonheur, à Frontignan.

Certains esthètes frontignanais, quel que soit leur âge, sont nostalgiques de l’époque où les bornes de la place de la Médiathèque Montaigne étaient en construction. Leur achèvement entraînerait le retrait immédiat d’un grand panneau de protection décoré par Reka. Elle n’a pas été détruite, seulement mise en pièces, apprend-on de l’artiste sétois ensoleillé et souriant qui a une nouvelle mission créative à Mascate : relooker la discrète Maison du bonheur située au 1, rue de la Coste.

Du bleu, du vert et du rose

Sur plusieurs mètres de long, il y a du bleu parce que c’est le cœur du paysage, beaucoup de vert parce qu’il n’y en a jamais assez et du rose parce que les flamants roses sont ici les rois. Pendant ce chantier sans bruit ni vacarme, juste le sifflement éthéré des bombes multicolores, la présidente de l’école internationale du rire, Corinne Cosseron, est sur place. L’occasion d’une rencontre dans le patio ombragé d’un établissement réservé aux individus en formation. Il y en a des milliers, sur les cinq continents, nous informe gaiement celle qui a inventé cet établissement, ainsi que les différents termes qui y sont rattachés comme « rigologue » (individu entraîné à libérer des émotions par le rire). Mais pas besoin de s’entraîner pour devenir poilu : à la Journée mondiale du rire, instaurée le premier dimanche de mai depuis plus de 20 ans, s’est ajoutée celle de la joie, le 4 août, dès 10 h 30, sur la plage du Chant des vagues.

Les passants s’arrêtent

« Une matinée libre où tu pourras amener ta belle-mère grincheuse »plaisante le président qui a choisi de faire appel à Reka simplement parce qu’elle apprécie l’artiste autant que son travail. A 17 heures, au travail, l’artiste qui a commencé tôt le matin est toujours là, le regard attentif, la bombe à la main : un outil favori pour matérialiser un imaginaire débordant, prolongement de ses visions oniriques. Par moments, les voitures ralentissent, les vitres se baissent pour glisser quelques compliments au graffeur. “Même juste les couleurs, elles font du bien à beaucoup de gens, c’est important, et peut-être particulièrement en ce moment”commente-t-il avant d’en rajouter une autre couche.

Midi Libre correspondent: 07 69 56 27 35

 
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