Le musée d’art urbain Parcelle473 à Montpellier se transforme en atelier d’artiste pour JonOne ! – .

Le musée d’art urbain Parcelle473 à Montpellier se transforme en atelier d’artiste pour JonOne ! – .
Le musée d’art urbain Parcelle473 à Montpellier se transforme en atelier d’artiste pour JonOne ! – .

Neuf ans après son exposition cruciale au Carré Sainte-Anne, le street artiste américain, maître du graffiti expressionniste abstrait, JonOne est de retour à Montpellier, cette fois au musée Parcelle473. Euphorisant !

Une explosion de couleurs vives, de mouvements perpétuels, de vibrations hyperboliques, hyper-bénéfiques. C’est quelque chose, une œuvre de JonOne ! C’est une épreuve d’effort pour les caméléons cardiaques (qui sait, il y en aura peut-être) ! Et c’est une joie pour tout le monde !

Neuf ans après avoir fait sensation au Carré Sainte-Anne avec l’exposition « Above and Below », le street artiste JonOne revient à Montpellier pour « New style, new vibe » à Parcelle473. Le musée d’art urbain et contemporain, ouvert dans l’ancienne cave à vin située sur les hauteurs de Malbosc, lui a en effet offert carte blanche avec un concept aussi clair que réjouissant.

“Dans l’atelier…”

“Dans l’atelier de…” consiste à proposer à l’artiste invité plusieurs jours de résidence avant l’ouverture de l’exposition pour qu’il puisse créer dans un des ateliers du lieu, de nouvelles œuvres qui agrandiront l’accrochage, mais aussi pour lui indiquer que les murs sont également ouverts à son expression, tout comme la scénographie.

Ainsi, pendant cinq jours, le maître new-yorkais du graffiti expressionniste abstrait a réalisé une dizaine de tableaux, ainsi qu’une grande toile remplaçant le plafond et surprise, un grand mur, en plus d’œuvres plus anciennes réunies pour l’occasion, notamment le superbe grand format De haut en bas, propriété de la Ville de Montpellier qui l’a prêté pour trois ans à Parcelle473.

“J’écris mon nom, JonOne, sur les murs du monde entier depuis tant d’années… et je ne sais toujours pas pourquoi !”» souriait l’artiste chaleureux lors du vernissage. « Est-ce parce que j’ai peur de ne pas me souvenir de mon nom ? Est-ce parce que je suis totalement égocentrique ? Plus sérieusement, il n’a pas caché son grand plaisir de voir sa présente exposition, reproduisant l’ambiance créative, électrique et un peu folle d’un atelier. « Je me souviens de la première fois que je suis entré dans un atelier d’artiste, cela a changé ma vie ! il a dit. J’avais un vrai travail, aux Etats-Unis, mais ça ne me plaisait pas, je sentais que si je continuais, ça me rendrait fou. Quand je me suis retrouvé dans cet atelier avec mes amis, à boire des bières, à écouter de la musique et à regarder notre ami peindre, je me suis dit : je veux faire ça. Alors petit à petit, je me suis plongé dans le monde de l’art. Tant que je n’allais pas gagner d’argent, c’est ce que je voulais !

“Carnet de route”

Quant à ses dernières créations, réalisées principalement (et frénétiquement) en pleine nuit, elles démontrent un chemin de légèreté et de pureté. Dans le geste, moins profus, tout en gardant toute sa virtuosité dans le mouvement, la gestion du flux, le dripping. En couleur, moins plurielle, moins tellurique, mais toujours pleine de poésie et d’euphorie. JonOne les considère comme une sorte de “Carnet de route” : « J’ai la chance de pouvoir beaucoup voyager, d’avoir rencontré de nombreuses cultures. J’en ramène des impressions. Et il y a aussi ces dominantes de bleu et de blanc qui font référence au beau temps qu’il y a toujours ici à Montpellier, mais mon inspiration, c’est vous, ce sont les gens que je rencontre !

Installé à Paris depuis une trentaine d’années, l’affable (et brillant) New-Yorkais voue une affection particulière à Montpellier : « C’est ici, au Carré Sainte-Anne, que j’ai réalisé ma première exposition dans une institution. C’était la première fois que les gens pouvaient voir tout mon univers artistique en un seul endroit. Après cette exposition, tout a explosé pour moi. Un artiste ne se développe jamais seul mais avec les autres. Je suis infiniment reconnaissant envers Montpellier.

Par ailleurs, en complément de cette exposition, JonOne a réalisé une fresque de 10 m sur la place de l’Europe à Montpellier, à l’occasion du passage de la flamme olympique, qui sera à terme installée dans un équipement sportif de la ville. Il sera par ailleurs le parrain de la 7e édition de Solid’Art, le salon d’art contemporain au profit du Secours Populaire, qui se tiendra du 20 au 22 septembre au Zénith sud. Le nom de JonOne n’est pas seulement sur tous les murs, il est aussi sur toutes les lèvres à Montpellier.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

NEXT Reka, l’artiste du bonheur qui fait sourire avec sa nouvelle fresque