Voici «ALALILA»

Voici «ALALILA»
Voici «ALALILA»

Didier Wong est professeur d’arts appliqués, professeur relais au FRAC (Fonds Régional d’Art Contemporain) d’Île de France, formateur académique et premier docteur mauricien en Arts Visuels.

Didier Wong, artiste mauricien installé à Paris depuis de nombreuses années, présente ALALILA (Voilà, j’ai fini ! Voici le résultat ! Regardez ! …) pour son deuxième solo mauricien douze ans plus tard, toujours à la galerie Imaaya de Phoenix. ALALILA est à découvrir du 20 juin au 11 juillet.

Artiste engagé, Didier Wong est professeur d’arts appliqués, professeur relais au FRAC (Fonds Régional d’Art Contemporain) d’Île de France, formateur académique et premier docteur mauricien en Arts Visuels. Il fut le premier artiste mauricien à présenter une création qui s’inscrivait à l’époque dans la lignée de Jean-Michel Basquiat, qu’on ne présente plus aujourd’hui tant ses peintures ont marqué l’histoire de l’art contemporain. Très colorées, contestataires, politiques et certainement sans langage, les œuvres de Didier Wong combinent des mots, des textes et des motifs qui se juxtaposent, se côtoient pour créer ce qu’il appelle une créolisation picturale, la créolisation étant ce concept d’Édouard Glissant, intellectuel martiniquais, qui est « la mise en contact de plusieurs cultures ou du moins de plusieurs éléments de cultures distinctes, en un seul endroit du monde, avec pour résultat une donnée nouvelle totalement imprévisible ». Ainsi, les créations de Didier Wong permettent de multiples lectures et interprétations possibles car textes et images peuvent ou non avoir des liens entre eux, d’où ce côté qui peut surprendre et qui peut pousser le spectateur à réfléchir sur ce qu’il a en tête. donné à voir.

(L’artiste utilise des termes créoles dans ses peintures car il est fier de son identité mauricienne.)

L’artiste mauricien est toujours très attaché à son île natale et ses peintures, qui ne laissent ni insensibles ni indifférents, évoquent la plupart du temps le pays, allant de la nostalgie de l’enfance, des souvenirs, des coups de gueule sur les situations perturbatrices voire révoltantes que vit Maurice tant. dans les sphères sociétales, culturelles et politiques, ainsi que ce qui fait de Maurice un endroit où il fait bon vivre. L’utilisation des mots créoles et de ses expressions semblent importantes pour l’artiste car il revendique clairement et fièrement son identité mauricienne. ALALILA, c’est une exposition à ne pas manquer.

 
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