Qui étaient Philippe et Dominique Kaeppelin ?

« Tout le monde au Puy-en-Velay connaît les noms de Philippe et Dominique Kaeppelin. Ils sont souvent confus car, de père en fils, ils ont exercé le métier de sculpteur et leur ville natale conserve dans ses églises et sur ses façades de nombreuses belles œuvres devenues familières. La sculpture, métier rare et difficile qu’ils ont tous deux mis au service de l’art sacré auquel ils ont consacré leur vie, s’inscrivant ainsi dans la tradition culturelle et artistique locale ancrée depuis des siècles dans la foi chrétienne. se souvient l’équipe de l’Université pour tous du Puy-en-Velay.
Et de poursuivre : « La qualité de leur travail, très vite reconnue, a été soutenue par de nombreuses commandes qui leur ont permis de rayonner bien au-delà des frontières du Velay, en France et à l’étranger. Mais, à notre époque, l’art sacré est un domaine de création méconnu, souvent discrédité, exigeant de la part de l’artiste un engagement sans faille au service d’une cause de plus en plus incomprise. »
Une question se pose, pour l’Université pour tous du Puy : « Au-delà des apparences et des idées réductrices, qui étaient Philippe et Dominique Kaeppelin ? De quoi était fait leur art, y compris dans sa dimension profane, et peut-on définir un style Kaeppelin ? Et surtout – parce qu’il est toujours difficile pour un fils de suivre les traces de son père – quelle était la spécificité des deux ? »
Jeudi, Anne Muller, plasticienne « qui les a bien connus tous les deux, tentera de répondre à toutes ces questions en apportant son témoignage d’amie, d’artiste et d’historienne de l’art pour éclairer avec un regard sensible les différentes facettes de l’œuvre du père et fils”.

Pratique. Le cinéma Ciné Dyke est ouvert le jeudi à partir de 14h15.