Par
Fabrice Cahen
Publié le
5 oct. 2024 à 16h24
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Il quitte le Pays Basque pour s’installer dans le centre-ville de Pontoise (Val-d’Oise).
Lowell LapougeAgé de 63 ans, partage son activité de photographe avec celle de collectionneur, depuis 2017.
C’est un voisin libraire à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) qui l’a poussé à se lancer dans la récupération d’albums photos de famille, qu’il propose désormais à la vente, en complément des services de son atelier qui vient d’ouvrir. ouvert rue de l’Hôtel-de-Ville.
« Je cherchais un endroit pour développer mon activité »
Lors d’une balade dans le vieux Pontoise, le natif de Versailles a décidé de son projet professionnel dans cette ville.
Il avait postulé à la Boutique à titre d’essai, sans avoir été retenu.
« La mairie s’est intéressée à mon projet et m’a donné cet espace », poursuit Lowell.
Patrimoine photographique
Dans sa boutique, des images anciennes décorent l’atelier. Il a acheté un agrandisseur.
Il restitue des images sur des plaques de verre, à l’aide d’un scanner et d’un logiciel d’intelligence artificielle.
Il revient également à la photographie argentique à partir de laquelle il réalise des tirages numériques.
On l’aura compris, Lowell va plus loin que le photographe local.
« Je fais des photos d’identité, d’école, de famille, des shootings pour des boutiques de prêt-à-porter… », explique-t-il son activité.
Tout en travaillant, il collectionnait de vieilles photos. Il possède quelques raretés qui méritent l’attention de ses clients.
Il déniche une cinquantaine de photos de Pierre Duverger, second acteur d’après-guerre, qui a consacré une partie de sa vie à la photographie.
« Ces photos dormaient dans un box de voiture à Deuil-la-Barre », rapporte-t-il à propos de cette curiosité qu’il envisage d’exposer.
Un autre album conserve les photos d’un habitant d’Ableiges, qui immortalisa une promenade en bateau à New York en 1925.
« Il m’est arrivé de revendre des albums de famille, confie-t-il.
Il a même retrouvé des photos du Moulin de Sannois aux puces de Bayonne. Sa boutique est un trésor de mémoire photographique.
« Des gens viennent me voir pour me proposer des albums, d’autres viennent voir s’il y a des photos qui les intéressent pour leur décoration intérieure. »
Sa collection photographique est disponible en ligne.
« Les commandes partent partout dans le monde », explique-t-il. Photos de sport, de guerre, de courses hippiques…
Le studio est décoré de vieux appareils photo, « juste pour la décoration », explique-t-il.
Lors du premier Salon des Antiquaires, le 22 septembre, sur les quais de l’Oise, il a reconstitué un atelier rétro. Sa passion est complète.
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