« Au lieu de constater des progrès, nous assistons à une régression alarmante », a-t-elle poursuivi, soulignant la répression des manifestations pro-européennes organisées en divers endroits du pays, notamment dans la capitale, Tbilissi.
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Le parti au pouvoir met également en danger les relations vieilles de plusieurs décennies entre l’Allemagne et la Géorgie, a affirmé le ministre.
Les événements récents ont poussé le ministère allemand des Affaires étrangères à réduire sa coopération avec le pays et à suspendre des projets d’une valeur supérieure à 200 millions d’euros.
L’Allemagne envisage des mesures supplémentaires avec ses partenaires de l’UE. « Cela va de la suppression des voyages sans visa pour les décideurs géorgiens à des sanctions ciblées », selon Mme Baerbock.
L’opposition pro-européenne remet en cause la victoire déclarée du Rêve géorgien aux élections législatives de fin octobre et critique sa décision de suspendre les discussions autour de l’adhésion à l’Union européenne.
Les manifestations ont été violemment réprimées à plusieurs reprises, des militants ont été arrêtés et des membres de l’opposition et des représentants des médias ont été attaqués.