La sonde Parker de l’agence spatiale américaine s’est approchée du Soleil, passant ce mardi, veille de Noël, plus près de l’étoile qu’elle ne l’avait jamais fait auparavant, afin d’étudier son atmosphère.
A « seulement » 6,2 millions de km
La sonde devait passer à côté du Soleil ce mardi à 12h53 heure française, à 6,2 millions de kilomètres de la surface de l’étoile, une proximité record. L’équipe de la mission doit cependant attendre vendredi pour recevoir un signal de la sonde, les scientifiques ayant perdu le contact direct avec la sonde depuis plusieurs jours en raison de son approche du Soleil, appelée périhélie.
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Lancé en août 2018 par la NASA pour une mission de sept ans, Parker doit approfondir les connaissances scientifiques de notre étoile notamment afin de percer le secret des tempêtes solaires, qui peuvent avoir un impact sur les communications terrestres. Cette approche la veille de Noël est la première de trois passes record, les deux suivantes – le 22 mars et le 19 juin 2025 – devant ramener Parker à une distance similaire du Soleil.
Températures de 870 à 930°C
Au cours de son approche, Parker s’est déplacé à une vitesse fulgurante d’environ 690 000 km/h, ce qui amènerait Washington à Tokyo en moins d’une minute. Le bouclier thermique de la sonde a supporté des températures extrêmes d’environ 870 à 930°C, mais ses instruments internes sont restés proches de la température ambiante – environ 29°C – alors qu’ils exploraient la couche la plus externe de la sonde. atmosphère du Soleil, appelée couronne.
“C’est un exemple des missions audacieuses de la NASA, accomplissant quelque chose que personne n’a jamais fait auparavant pour répondre à des questions de longue date sur notre univers”, a déclaré Arik Posner, scientifique du programme Parker Solar Probe. . “Nous attendons avec impatience de recevoir la première mise à jour du navire et de commencer à recevoir des données scientifiques dans les semaines à venir”, a-t-il ajouté.
L’un des objectifs de Parker, en s’aventurant dans ces conditions extrêmes, est de comprendre pourquoi cette zone est curieusement 200 fois plus chaude que la surface de l’étoile.
