Le pétrole en baisse, plombé par un dollar fort

prix du pétroleprix du pétroleWashington: Les prix du pétrole ont hésité lundi, avant de clôturer en baisse, à la fois plombés par un dollar fort qui pèse sur les achats de brut, mais aussi contenus par l’actualité géopolitique.

Le prix du baril de Brent BRENT Le Brent, ou brut de la mer du Nord, est une variante du pétrole brut servant de référence en Europe, cotée à l’InterContinentalExchange (ICE), une bourse spécialisée dans le négoce d’énergie. C’est devenu la première norme internationale pour fixer les prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en février, perdu 0,43% a 72,63 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), également appelé Texas Light Sweet, est une variante du pétrole brut qui sert de norme pour fixer le prix du brut et de matière première pour les contrats à terme sur le pétrole avec le Nymex (New York Mercantile Exchange). ), la bourse spécialisée dans l’énergie.), pour livraison le même mois, abandonné 0,32% a 69,24 dollars.

Nous avons vu beaucoup de volatilité aujourd’hui (…) et le marché semble pris dans des vents contraires», a commenté auprès de l’AFP Phil Flynn, de Price Futures Group.

D’une part, les cours de l’or noir ont été plombés par un dollar qui a repris de la vigueur en début de semaine, soutenu notamment par des taux obligataires élevés sous l’effet du resserrement de la banque centrale américaine (Fed).

Le pétrole s’échangeant en dollars, l’appréciation du billet vert pénalise les acheteurs en devises, en faisant monter pour elles le prix du baril.

D’un autre côté, les facteurs de risque géopolitiques suscitent des inquiétudes croissantes.», ce qui limite le mouvement à la baisse, selon M. Flynn.

Le marché réagit notamment à «commentaires réguliers de divers dirigeants mondiaux sur la possibilité de restreindre les exportations russes», a rappelé l’analyste de Again Capital, John Kilduff. “Il en va de même pour l’Iran.

Le marché s’attend à ce que «la nouvelle administration“du président américain élu Donald Trump, ajoute”une nouvelle série de pressions maximales“, a ajouté l’analyste.

Par ailleurs, Donald Trump a attaqué les emprises samedi, selon lui «ridicules», auxquels sont soumis les navires américains empruntant le canal de Panama et ont menacé d’exiger la reprise du contrôle de cette voie maritime par les États-Unis.

Alors que les navires continuent d’éviter la mer Rouge« en raison des attaques des rebelles Houthis »,une autre route clé perturbée risque d’aggraver le chaos de la chaîne d’approvisionnement, ce qui pourrait nuire à la croissance et à la demande d’énergie, mais également perturber l’approvisionnement en pétrole», a souligné Susannah Streeter, d’Hargreaves Lansdown.

Selon les estimations, certains 5% du trafic maritime mondial transite par le canal de Panama, ce qui permet aux navires voyageant notamment entre l’Asie et la côte est des Etats-Unis d’éviter un long et périlleux détour par la pointe sud de l’Amérique du Sud.

Le président panaméen José Raúl Mulino a rejeté dimanche cette menace de M. Trump, assurant que «le canal n’est pas contrôlé, directement ou indirectement, par la Chine, la Communauté européenne, les États-Unis ou toute autre puissance« .

(c) AFP

Commentateur Le pétrole en baisse, plombé par un dollar fort


 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV le volume de sols pollués pourrait atteindre 200 000 tonnes
NEXT dans les cuisines du Lion d’or