l’essentiel
Un point sur les dossiers qui ont avancé et ceux encore en suspens, un an après la visite du ministre de la Santé à l’hôpital de Decazeville.
Le 21 décembre 2023, la ministre de la Santé Agnès Firmin Le Bodo a visité l’hôpital de Decazeville. « La volonté de l’État est de reconstruire et d’entretenir cet hôpital », a-t-elle garanti, lors de l’installation d’une mammographie.
Un an plus tard, Vincent Prévoteau l’assure : « L’hôpital de Decazeville continue d’évoluer et de renforcer son offre de soins sur le territoire avec un soutien toujours fort de l’Agence Régionale de Santé et de l’État. »
Opérationnel depuis le 17 janvier, le mammographe, « une activité essentielle pour la région », a réalisé à ce jour plus de 2 260 mammographies. « Notre activité de radiologie a augmenté de 30 %. Nous avons la chance d’avoir mis en place une plateforme d’imagerie médicale mutualisée avec des radiologues présents dans la région et présents à Decazeville, radiologues de très haute compétence ; nous avons un développement des consultations externes ».
Reconstruction, IRM, projet de soins médicaux…
Vincent Prévoteau souligne également « le projet de soins médicaux approuvé avant l’été. Nous disposons d’une feuille de route, toujours dans cette démarche de renforcement de l’offre de soins afin de répondre aux besoins de la population, en lien notamment avec les hôpitaux GHT (Rodez et Villefranche), permettant des parcours patients proposant à la population de Decazeville, et cela est essentiel, la même qualité et sécurité des soins qu’ailleurs. la labellisation hospitalière de la proximité avec un service d’urgence et la demande d’une possibilité de s’écarter des hôpitaux de proximité et de disposer d’une chirurgie ambulatoire pouvant être développée sur l’établissement ».
Des attentes fortes
Pourtant, un an après la visite du ministre, les attentes restent toujours très élevées.
Laurent Alexandre, député LFI de la 2ème circonscription : « Il y a un travail de fond et de longue haleine. Je fais régulièrement appel au ministère et aux services, dont l’ARS, pour la reconstruction et les urgences avec la nécessité de deux lignes médicales permanentes. Les choses avancent. l’hôpital est vital pour un territoire. Cela incite les médecins à s’installer plus facilement. Je ne renoncerai pas non plus à la nécessité de développer divers services, dont la chirurgie.
Maurice Andrieu, président du conseil de surveillance de l’hôpital : «Nous avons des garanties écrites du directeur de l’ARS pour maintenir les urgences et un service de chirurgie ambulatoire ; mais il y a une pénurie d’anesthésiologistes. Il faut maintenir un bloc chirurgical fonctionnel pour le jour où il y aura une arrivée massive de médecins avec l’élargissement du numerus clausus.»
Pascal Mazet, conseiller régional PCF et employé hospitalier : « Je serai satisfait le jour où commenceront les travaux de reconstruction. Il y a des retards et des millions en jeu, mais cela semble long pour la population et le personnel.»
Stéphanie Ruiz, déléguée du personnel CGT : « La population et le personnel trouvent le temps très long. Si nous voulons être attractifs au niveau médical et personnel, nous avons besoin d’un hôpital qui se modernise, qui se reconstruit, c’est indispensable. Nous avons des attentes énormes pour la reconstruction (nous savons qu’il y aura un différentiel entre l’indemnisation et le coût ; il faudra que l’ARS et l’État nous aident) et les urgences (avec deux lignes médicales de jour et une de nuit). ambitieux et nous attendons que le projet architectural soit mis en place.
URGENCES
Par ailleurs, l’arrivée annoncée de l’IRM pourrait intervenir fin 2025 voire 2026.
2025 devrait aussi voir le début des travaux de reconstruction de l’aile de l’hôpital détruite par un incendie fin mai 2022 : « Le permis de construire devra être déposé en février prochain », annonce Vincent Prévoteau.
Concernant les urgences, Vincent Prévoteau salue « l’engagement extrêmement fort du Dr Becker. Les urgences n’ont jamais fermé. Une ligne SMUR est maintenue. Il y a toute une organisation territoriale très structurée et un engagement fort des praticiens pour que les urgences de Decazeville puissent fonctionner.
Franck Becker, président du CME de Decazeville et chef du service des urgences ajoute : « Jusqu’à présent, l’accueil d’urgence pour les vacances sera assuré à l’hôpital de Decazeville ; le SMUR sera toujours présent à Decazeville pour les vacances. Nous vous rappelons que l’appel au 15 est réservé aux urgences ; sinon vous pouvez joindre un médecin de garde au 116 117”.
Franck Becker précise « Concernant le GHT du Rouergue, il y a un rapprochement qui s’opère de manière concrète avec des procédures et protocoles partagés entre Villefranche, Rodez et Decazeville, avec une collaboration étroite, qui a commencé et qui porte ses fruits.
Il salue également les liens tissés depuis septembre 2022 entre médecins généralistes et praticiens hospitaliers concernant la permanence des soins ; ainsi que la collaboration avec le Dr Danièle Kaya – Vaur pour l’admission directe des patients au service médical en aval des urgences.
63 employés distingués
Vincent Prévoteau (directeur des hôpitaux du Nord-Aveyron et président du comité stratégique du GHT du Rouergue), entouré de Christelle Dumoulin, directrice adjointe de l’hôpital de Decazeville, Maurice Andrieu, président du conseil de surveillance de l’hôpital et Franck Becker, président de le CME du centre hospitalier de Decazeville et chef du service des urgences, a remis le diplôme d’honneur et la médaille d’argent régionale, départementale et nationale à 63 salariés du centre hospitalier de Decazeville. Décazeville.
« Je voulais leur adresser mes félicitations, souligner que ces médailles d’honneur témoignent de l’honneur de travailler pour l’hôpital de Decazeville. Ils ont répondu avec une immense fierté à l’implantation de Decazeville, qui mérite encore d’être soignée», précise Vincent Prévoteau.
Franck Becker souligne de son côté : « C’est un honneur d’être invité aujourd’hui à remettre les médailles aux soignants qui sont le cœur et le ciment de cet hôpital. Sans eux, nous ne serions pas là où nous sommes. aujourd’hui, pour réaliser tous les projets que nous réalisons, ils sont la base ».
The recipients are, in alphabetical order: Williams Banos; Christelle Barbet; Véronique Bauguil; Marie Bessiere; Martine Bessolles; Ahmed Bouchelaala; Bruno Bounhol; Nadine Buscaylet; Céline Cantaloube; Anne Cayla; André Champie; Sandrine Clot; Muriel De San Juan; Aurélie December; Emilie Delcuzoul; Nathalie Depuille; Natacha Doutrelon; Christelle Dumoulin; Bernard Escaffre; Anne Fabié; Chantal Fernandez; Marjorie Fric; Véronique Gabriac; Agnès Garrouste; Richard Gayrald; Sylvie Gutin; Sylvie Juventin; Florence Lake; Chantal Lacassagne; Aurélie Laquerbe; Christine Legrand; Gilles Llort; James Lopez; Lionel Maffre; Régine Maillebuau; Pascale Manhaval; Virginie Marcenac; Anne-Elisabeth Maronda; Sylvie Materkow; Pascal Mazet; Karine Mihami; Michaëlle Mihami; Jean-François Miral; Claudine Monbroussous; Emmanuelle Mourgues; Cécile Mouysset; Emmanuel Mouysset; Joëlle Munoz; Marie-Pierre Najac; Chrystel Raffy; Ingrid Rez; Ghislaine Rodriguez; Véronique Rouquette; Marie-Claire Rozières; Gael Ruiz; Stephanie Ruiz; Sylvie Sacaze; Sophie Schaefer; Galua To’Oto’O; Antonia Vayssié; Régine Viguié; Marc Viguié; Zoran Zivkovic,