“Quiconque tente de détruire quoi que ce soit dans notre pays, aussi petit soit-il, sera confronté à des destructions bien plus importantes dans son propre pays et regrettera ce qu’il a essayé de faire à notre pays”, a-t-il déclaré. a-t-il déclaré lors d’une cérémonie officielle en commentant la frappe de samedi à Kazan, à environ 1 000 kilomètres de la frontière ukrainienne. Ces tirs ont visé des immeubles d’habitation sans faire de victimes, selon les autorités locales.
Des images impressionnantes, qui ont circulé sur les réseaux sociaux russes, montraient des drones frappant de grands immeubles de verre dans une boule de feu. L’Ukraine n’a fait aucun commentaire sur cette attaque ni sur les accusations russes.
Kiev mène régulièrement des frappes en Russie, souvent contre des cibles pétrolières ou industrielles, en réponse aux attaques aériennes russes et à l’assaut lancé par le Kremlin contre son territoire il y a près de trois ans. Il est plus rare que l’Ukraine soit accusée d’attaques contre des immeubles résidentiels aussi loin de ses frontières.
Ces dernières semaines, Vladimir Poutine a menacé à plusieurs reprises de frapper le centre de Kiev avec son nouveau et puissant missile « Orechnik », utilisé pour la première fois en novembre. Les frappes aériennes quasi continues de son armée ont mis à genoux le système énergétique ukrainien, confrontant le pays à des pannes de courant régulières en plein hiver.
Accélération à l’avant
Sur le front, l’armée russe avance rapidement, notamment dans la région orientale de Donetsk, point chaud des combats. Les troupes russes ont en outre capturé les villages de Lozova, dans la région de Kharkiv, et de Sontsivka, près de la ville industrielle de Kurakhové, dans la région de Donetsk, a annoncé dimanche le ministère russe de la Défense.
Sontsivka est proche de Kourakhové, que l’armée russe a quasiment encerclée et qui constitue l’un des secteurs clés des combats. La Russie a accéléré son avancée dans l’est de l’Ukraine ces derniers mois, cherchant à gagner le plus de territoire possible avant l’arrivée au pouvoir du président élu américain Donald Trump en janvier.
Le Républicain a promis de mettre rapidement un terme à ce conflit qui dure depuis près de trois ans, sans jamais vraiment expliquer comment il compte procéder. Le flou qui entoure ce projet a de quoi donner des sueurs froides à l’Ukraine qui, compte tenu de ses difficultés militaires actuelles, craint d’être contrainte à un accord défavorable.