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Ukraine, Trump, missile balistique… Ce qu’il faut retenir du « show » annuel de Poutine

Ukraine, Trump, missile balistique… Ce qu’il faut retenir du « show » annuel de Poutine
Ukraine, Trump, missile balistique… Ce qu’il faut retenir du « show » annuel de Poutine

Vladimir Poutine a tenu jeudi sa séance annuelle de questions-réponses télévisées.

L’occasion pour le président russe de balayer tous les grands dossiers de l’actualité, du conflit en Ukraine au retour de Donald Trump à la Maison Blanche via son nouveau missile « Orechnik ».

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Guerre en Ukraine : mille jours depuis l’invasion russe

C’est un moment très attendu, tant ses propos se font rares ces derniers -. Vladimir Poutine a donné ce jeudi 19 décembre sa conférence de presse annuelle, répondant, lors d’un événement soigneusement organisé depuis Moscou et retransmis à la télévision, aux questions des journalistes et des citoyens du pays. Pendant 4h30, le président russe a abordé de nombreux sujets, à commencer par le plus brûlant d’entre eux, à savoir la guerre en Ukraine..

“S’il était possible de remonter le -, sachant ce qui se passe aujourd’hui, j’aurais envisagé de décider de lancer une opération spéciale [en Ukraine] plus tôt”» a-t-il déclaré, laissant entendre que la Russie aurait dû mieux se préparer à ce conflit. Il s’est toutefois montré confiant pour les mois à venir, jugeant que la situation « radicalement changé » sur le front, où ses troupes reprennent leur avance.

Nous les vaincrons absolument

Vladimir Poutine, concernant l’avancée des soldats ukrainiens dans la région de Koursk

Le dirigeant a en revanche reconnu ne pas savoir quand son armée parviendrait à chasser les forces ukrainiennes de la région russe de Koursk, où elles occupent encore plusieurs centaines de kilomètres carrés. Cette prise territoriale de Kiev – faisant suite à la plus grande offensive sur le territoire russe depuis la Seconde Guerre mondiale – est une épine majeure dans le pied du maître du Kremlin, qui veut convaincre ses citoyens que les opérations menées n’ont aucun impact sur leur quotidien. vie. « Nous les vaincrons absolument »a-t-il insisté, sans donner plus de détails.

Le chef de l’Etat a également salué son nouveau missile « Orechnik », un « pauvre moderne » qui peut transporter une charge nucléaire et frapper à des milliers de kilomètres. Il a même proposé un « duel high-tech du 21e siècle » entre cet engin et les moyens de défense antiaérienne des pays occidentaux. « Laissez-les déterminer une cible. Disons : Kiev »proposa-t-il, dans une provocation. “Nous allons lancer une grève là-bas et voir ce qui se passe.”

Au contraire, il a vivement critiqué ses services spéciaux, qui n’ont pas réussi à empêcher l’assassinat du général Igor Kirillov. (nouvelle fenêtre)tué mardi dans une explosion. « Il ne faut pas permettre de tels défauts »a-t-il affirmé.

Un rapport de force modifié avec le retour de Trump ?

Autre thème majeur abordé, le retour prochain à la Maison Blanche de Donald Trump, qui a promis à plusieurs reprises de ramener la paix en Ukraine. “dans 24 heures” et a appelé à un « cessez-le-feu immédiat » ainsi que des discussions (nouvelle fenêtre). “Si jamais nous rencontrons le président élu Trump, je suis sûr que nous aurons beaucoup de choses à dire.”a glissé Vladimir Poutine. Selon lui, Moscou est prête à “dialogue” avec Kyiv, mais uniquement sur la base de « réalités du terrain ». Une manière de dire que la Russie n’envisage pas de restituer les territoires conquis à son voisin. Il a également rejeté toute possibilité d’une trêve, qui permettrait à l’armée ukrainienne de “faire une pause” et réarmer.

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Enfin, le président russe a parlé sans enthousiasme de l’état de l’économie de son pays. L’inflation galopante, à 8,9% en novembre selon les chiffres officiels, est un « signal inquiétant »il a concédé. Cet aveu rare intervient à la veille d’une réunion très attendue de la Banque centrale de Russie (BCR), qui pourrait relever de 21% son taux directeur, déjà à un niveau record en 20 ans. Cependant, malgré une situation économique de plus en plus morose et des perspectives médiocres pour 2025, l’intéressé a affirmé que le « toute la situation » était “écurie”.


MG avec AFP

 
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