C’est un spectacle annuel en Russie, Vladimir Poutine tient ce jeudi 19 décembre une conférence de presse pour « faire le point sur l’année ». Le président russe répond aux questions des journalistes, mais aussi aux questions de citoyens triés sur le volet. Et évidemment, la guerre en Ukraine a été évoquée.
Il était midi passé à Moscou lorsque le spectacle de Poutine a commencé. Le président russe, costume noir, chemise blanche, cravate bordeaux, a débuté par un long exposé sur la santé économique de la Russie. Il a reconnu un « une inflation inquiétante »mais une situation générale plutôt stable, bien meilleure qu’en Europe, selon lui.
Dans la salle, les participants montrent une carte avec le thème qu’ils souhaitent aborder. Mais c’est à un habitant de Koursk, au téléphone, que Vladimir Poutine a répondu pour la première fois. Tatiana s’inquiète de voir l’armée ukrainienne occuper sa région. Elle aimerait que les forces russes la repoussent.
La chute de Bachar al-Assad, pas une « défaite » pour Moscou
“Je ne peux et ne veux pas donner de date précise” a répondu le président russe. « Nos gars se battent en ce moment, mais nous repousserons l’armée ukrainienne, c’est sûr. Il ne peut en être autrement ! Et après, nous reconstruirons tout. Le réseau routier, les écoles et les logements, bien sûr. Soyez-en sûr, chère Tatiana, tout sera reconstruit.
Pas d’aveu d’échec pour le maître du Kremlin sur le front ukrainien, comme au sujet de la Syrie. La chute de Bachar al-Assad, proche allié de Moscou, n’est pas une « défaite » pour la Russie, assure Vladimir Poutine qui ajoute
«Nous essayons de présenter ce qui s’est passé en Syrie comme une défaite de la Russie. Je vous assure que ce n’est pas le cas», déclare-t-il. « Nous sommes venus en Syrie il y a dix ans pour empêcher qu’une enclave terroriste ne s’y crée, comme en Afghanistan. Globalement, nous avons atteint notre objectif », dit-il.
« Prêt » pour une rencontre avec Trump
Lorsque Donald Trump reviendra à la Maison Blanche le 20 janvier, le président russe affirme qu’il “prêt” à le rencontrer “à tout moment” le président élu américain qui a récemment appelé à un cessez-le-feu et à des négociations entre l’Ukraine et la Russie.
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