Doubs. Junior, un bichon maltais, mordu à mort par quatre gros chiens à Dasle

Doubs. Junior, un bichon maltais, mordu à mort par quatre gros chiens à Dasle
Doubs. Junior, un bichon maltais, mordu à mort par quatre gros chiens à Dasle

Pour Carole Thouesny, la maire de Dasle, « c’est une affaire malheureuse ». Dans sa ville, dimanche dernier, une joggeuse a vécu un drame. Pas le pire de la planète, mais de quoi remplir ses nuits de « cauchemars et d’images de violence ».

La dame, 62 ans, a été témoin, impuissante, de l’attaque mortelle de son Maltais de 10 ans, Junior.

Des faits traumatisants que nous raconte le fils de la malheureuse, Bastien Cardey. « Il était 10 heures du matin. Ma mère courait avec son bichon en laisse. Soudain, à l’ancienne gare, un gros chien est apparu de nulle part. Puis un deuxième, un troisième, un quatrième. Ils ont sauté sur Junior, ma mère ne pouvait pas tenir la laisse.

Les canidés, comme les bouviers bernois, plantent leurs crocs et traînent leurs proies vers la forêt voisine. Pour jouer peut-être, animé par un effet meute. « Le partenaire de ma mère, qui attendait dans un parking voisin, a entendu ses cris. Il est arrivé très vite, a attrapé un bâton pour que les chiens lâchent prise. » Junior est grièvement blessé. Il a été transporté à la clinique vétérinaire de garde (à Pérouse) où il est décédé dans la nuit. Le spécialiste a constaté « de multiples morsures et des contusions étendues sur la zone postérieure ».

Le maire : “Ces chiens n’erraient pas”

Si les gendarmes ont agi « vite » selon Bastien Cardey, il leur en veut néanmoins : « Ils ont refusé que nous portions plainte, disant qu’il n’y aurait pas de suite. Grâce au maire de Dampierre-les-Bois que l’on connaît, une plainte a été déposée lundi auprès de la brigade des Étupes. C’est dommage d’avoir perdu tout ce -. Mais cette approche est vaine. Aucune infraction pénale ne peut être retenue, “un chien n’ayant pas de personnalité juridique” rappelle Paul-Edouard Lallois, procureur de la République de Montbéliard qui a classé le dossier. « Les gens doivent comprendre cela. Ces conflits sont réglés au civil entre compagnies d’assurance », ajoute-t-il. En tout cas, un drame a été évité. Si un enfant avait marché en même - sur la piste cyclable, les chiens auraient-ils eu la même réaction ? La chose est possible. « Dans cette affaire, des blessures involontaires par attaque sur un animal auraient été retenues contre le propriétaire », note le représentant du parquet.

« Rapports »

Le propriétaire du bichon a entrepris des démarches pour exiger le remboursement des frais vétérinaires (400 €) auprès du propriétaire responsable. « Lors de l’attaque, il était absent, n’apparaissant qu’au bout d’une demi-heure », s’étonne Bastien Cardey. Ironiquement, l’après-midi même, les quatre animaux ont été confiés à la Société de Protection des Animaux (SPA) de Metz avec l’accord des Daslois, ceci après de longues procédures lancées par la municipalité. « Nous avons reçu des informations faisant état de mauvaises conditions de détention et d’aboiements. Le propriétaire a accepté. Il était dépassé par ses animaux issus d’une portée », raconte Carole Thouesny. Pour indiquer que « les chiens n’erraient pas » et qu’ils ne s’étaient jamais enfuis. « Sinon, je n’aurais pas attendu, j’aurais agi. Je n’aurais jamais cru qu’un tel incident puisse arriver. Jusqu’à présent, seules les poules de ce monsieur se trouvaient parfois sur le chemin.

 
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