Vladimir Poutine a assuré jeudi qu’il n’avait pas vu Bachar al-Assad, le président syrien renversé début décembre et qui a trouvé refuge avec sa famille en Russie, mais a indiqué qu’il « avait l’intention de le faire ».
«Je n’ai pas encore vu le président Assad depuis son arrivée à Moscou, mais j’ai l’intention de le faire. Je lui parlerai certainement», a-t-il déclaré lors de sa grande conférence de presse annuelle, en réponse à une question d’un journaliste américain.
Poutine nie la défaite russe en Syrie
La chute de Bachar al-Assad, proche allié de Moscou, n’est pas une « défaite » pour la Russie, a également assuré Vladimir Poutine, tout en estimant que l’armée russe, mobilisée en Syrie depuis 2015, avait « atteint (son) objectif ».
«Nous essayons de présenter ce qui s’est passé en Syrie comme une défaite de la Russie. Je vous assure que ce n’est pas le cas. « Nous sommes venus en Syrie il y a dix ans pour empêcher qu’une enclave terroriste ne s’y crée, comme en Afghanistan. Dans l’ensemble, nous avons atteint notre objectif », a-t-il déclaré.
Prêt à rencontrer Trump « à tout moment »
Vladimir Poutine s’est également dit jeudi prêt à rencontrer le président élu américain Donald Trump “à tout moment”, sur fond de spéculations sur le lancement d’un éventuel processus de paix autour de l’Ukraine.
«Je ne sais pas quand je vais le voir. Il n’en dit rien. Je ne lui ai pas parlé depuis plus de quatre ans. Je suis prêt à le faire, bien sûr. À tout moment », a déclaré le président russe.
La région de Koursk donne du fil à retordre à l’armée russe
Vladimir Poutine a admis jeudi qu’il ne savait pas quand son armée parviendrait à repousser les forces ukrainiennes de la région russe de Koursk, dont elle contrôle une petite partie depuis une offensive surprise en août.
“Nous les vaincrons absolument”, a assuré le président russe lors de sa grande conférence de presse annuelle, répondant à une question d’un habitant de cette région. “Mais quant à la question d’une date précise, je suis désolé, je ne peux pas le dire maintenant”, a-t-il admis.