Après l’incendie, Max Vauché bien décidé à rebondir

Après l’incendie, Max Vauché bien décidé à rebondir
Après l’incendie, Max Vauché bien décidé à rebondir

Publié : 19h37 par Nicolas Terrien

Suite à la destruction par les flammes de son unité de production de Contres dans la nuit du 13 au 14 décembre, la célèbre chocolaterie est sur tous les fronts : rassurer ses salariés, assurer au mieux cette période de vacances, gérer la catastrophe et récupérer rapidement les capacités de production. Rapport.

“La seule certitude est que le bâtiment est complètement détruit et qu’il ne sera plus possible de s’y déplacer.” Ce mercredi 18 décembre en début d’après-midi, Emmanuel Le Goff reçoit des experts en assurances sur le chantier sinistré de son entreprise à Controis-en-Sologne. Quelques heures seulement après, l’incendie a été déclaré maîtrisé par les pompiers qui ont constaté quelques nouveaux départs de flammes dans la matinée. “L’enquête de gendarmerie est toujours en cours” » balaye le directeur de la chocolaterie reprise il y a deux ans de son créateur, Max Vauché. Si bon que l’on ne connaît toujours pas les raisons de ce départ d’incendie qui survient peut-être au pire moment de l’année pour l’entreprise. “On sait que cette période représente 500 000 euros de chiffre d’affaires”, confie le gérant. « Noël est pour nous la période la plus importante de l’année. Nous avons pu le commencer, mais il n’est pas certain que nous pourrons le terminer.

Écoutez le reportage de Nicolas Terrien :
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Salariés au chômage partiel

C’est d’ailleurs à Contres que sont fabriquées la plupart des gammes de produits vendues dans les boutiques Max Vauché de Contres, Bracieux, Blois et Tours. “Certains éléments sont produits à Bracieux, mais cela n’ira pas au bout. Ainsi, les magasins pourraient bien baisser le rideau avant le week-end, faute d’approvisionnement. Avec pour conséquence le chômage partiel des dix personnes qui y travaillent, après les 35 de la production déjà contrainte de s’arrêter. « Nos collaborateurs nous suivent », se réjouit Emmanuel Le Goff, au lendemain d’une réunion où il les a assurés du paiement de leurs salaires sur la période. Ce qui est perdu est donc perdu, mais le directeur cherche des solutions pour un redémarrage rapide, malgré les démarches administratives et assurantielles qui prendront forcément du -. “Nous recherchons des locaux temporaires, et nous étudions les possibilités qui s’offrent à nous.”

Des centaines de messages de soutien

Et ces solutions émanent notamment de cette réunion particulière qui a eu lieu lundi dernier à la préfecture, à la demande expresse du préfet Xavier Pelletier ! Depuis, des points de situation réguliers sont effectués sous l’égide de l’État et des élus locaux. Et cette mobilisation générale se retrouve aussi dans tous les soutiens que reçoit l’entreprise. «J’ai reçu plus de 150 messages de partout» confie Emmanuel Le Goff, dont la messagerie vocale est complètement saturée. « Dans nos magasins aussi, les clients nous montrent leur soutien. C’est ce qui nous permet de traverser cette épreuve. Et c’est aussi ce qui motive le chef d’entreprise à redémarrer la production au plus vite, afin d’entamer 2025 sous de meilleurs auspices. “L’objectif serait d’être au moins prêt pour Pâques !” En attendant, il va falloir tourner le dos en ces fêtes de fin d’année…

Emmanuel Le Goff au micro de Nicolas Terrien :
Emmanuel Le Goff au micro de Nicolas Terrien :
 
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