12 décembre 2024. L’œil avisé de Cahiers de cinéma jette son dévolu sur un nouveau regard sur le 7ème art. Le film La vie selon Ann de la réalisatrice américaine Joanna Arnow est unanimement plébiscité, lauréat du prix André Bazin et une subvention de 20 000 euros, de quoi en encourager d’autres. Depuis 2022, le prestigieux prix vise à distinguer un premier long métrage sorti en France. Une initiative qui tient son nom de l’un des fondateurs de l’institution en 1951, figure de proue de la critique moderne du 7e art.
Pour ça troisième éditionle jury était notamment soutenu par la réalisatrice Patricia Mazuy, la costumière Judith de Luze, la chanteuse Léonie Pernet, un rédacteur des Cahiers du Cinéma, Yal Sadat et l’un de ses fidèles lecteurs, Jean-Baptiste Doulcet. Anna Mouglalis A complété le panel, l’actrice connue de la caméra de Chantal Akerman et Samuel Benchetrit prête notamment ses traits à Gabrielle Chanel en 2009, dans le film de Jan Kounen Coco Chanel et Igor Stravinsky. Un rôle qui tisse son lien indélébile avec la maison Chanel, elle-même soutien clé du prix André Bazin.
“La vie selon Ann”, un premier film empreint de liberté
Un premier long métrage minutieusement analysé par les rédacteurs du magazine, mais aussi des interprètes, des cinéastes et des techniciens de l’industrie, avant de couronner La vie selon Ann révélation de l’année. Pour sa comédie dramatique sulfureuse, Joanna Arnow joue son propre jeu.
Dans la peau d’Ann, elle incarne une New-Yorkaise d’une trentaine d’années qui déshabille la sexualité avec une grande liberté. « Ce premier long-métrage est d’autant plus périlleux et précieux à l’heure où le cinéma indépendant américain se retrouve au bord de l’asphyxie, et parfois de l’uniformisation du formatage, malgré les nombreux talents qui entretiennent sa flamme » affirms the editorial staff of Cahiers du Cinéma in a press release.
Chanel and Les Cahiers du Cinéma, a ready-made story
Berceau de la Nouvelle Vague, le magazine Les Cahiers du Cinéma s’impose comme la collection de nouvelles promesses de tous les horizons. Un regard sur le cinéma comme celui qu’avait Gabrielle Chanel sur ses égéries phares du 7ème art. Parmi eux, l’égérie de François Truffaut, Anna Karinedont elle a trouvé le nom de scène, mais aussi Anouk Aimée et son sac 2.55, à qui elle a offert un rôle dans une scène phare deUn homme et une femme de Claude Lellouch.
Bien évidemment, la maison s’associe aux Cahiers du Cinéma dans ce soutien à la jeune génération. Après Monica Vitti et Jeanne Moreau, Chanel a invité ses égéries actuelles à célébrer le lauréat du prix André Bazin, à La Coupole, pour des rencontres au sommet. De Rebecca Marder à Ella Rumpf, en passant par Kim Higelin et Sami Outalbali, les de nouveaux espoirs pour le cinéma francophone ont échangé avec leurs aînés, de Clémence Poésy à Amira Casar et Olivier Dahan.