Une petite blague qui passe mal. Comme indiqué Le Parisienla situation s’est tendue le 7 décembre lors d’une réunion publique organisée à Villetaneuse (Seine-Saint-Denis). Ce jour-là, le mouvement citoyen Ensemble Villetaneuse s’est réuni sur le thème de l’engagement des jeunes en politique. L’opposition était présente, car il faut savoir que depuis mai, la majorité municipale s’est effondrée avec le départ de six élus qui formaient un groupe à part entière. Le maire, Dieunor Excellent, ne dispose que d’une majorité de 17 élus contre 16 opposants.
Parmi eux, le député insoumis Aly Diouara ainsi que l’ancien député de la jeunesse, Fayçal Bougria, qui devrait mener une liste contre le maire après avoir été démis de ses fonctions. C’est alors que le député LFI sort une courte phrase visant Dieunor Excellent : « On va le faire (faire campagne), mais on ne va pas le faire : Dieunor, tu es mort ! ». L’élu semble alors amusé, mais “non non” quitter la pièce. Il se voit alors obligé de se justifier : “Mais c’est une blague !” C’était une référence ! Doumbé, tout ça ! »
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Un acte « grave » et « inacceptable »
Comme rappelé Le Parisienle combattant de MMA avait prononcé une phrase similaire le 30 septembre 2023 avant de rencontrer Jordan Zébo. Un combat qui s’est soldé par une victoire en… sept secondes. Plus d’une semaine après, le maire de Villetaneuse est toujours brûlé par ces propos et parle d’un « acte grave ». Sur les réseaux sociaux, il a même déclaré « indigné »avant d’ajouter : « Il est inacceptable qu’un député de la nation puisse tenir ce genre de discours dans un contexte d’agressions et d’attaques régulières de la part de maires et d’élus de la République. »
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Rejoint par Le ParisienLe maire DVG évoque une nouvelle fois un “provocation agressive” et déplore l’exemple donné aux jeunes du département. Il se demande comment une telle phrase aurait été perçue s’il l’avait prononcée. De son côté, le député insoumis nie toutes les accusations et répète qu’il s’agissait d’un ” blague ” ou un « boutade ». Pour lui, le maire « instrumentalise » et nous devons arrêter « se livrer à une polémique aussi vaine qu’inefficace ».
Il lui conseille finalement de faire attention « plus de ses citoyens et de la gestion de sa municipalité. » Une blague ? Sur les réseaux sociaux, il a cependant dû se justifier une nouvelle fois en assurant qu’en « en aucun cas les votes électoraux ne doivent donner lieu à une quelconque forme de violence ».