C’est un communiqué qui reste. Le 30 octobre 2023, un lundi, Marco Schällibaum apprend qu’il n’est plus l’entraîneur d’Yverdon Sport, malgré une promotion en Super League, malgré un bon début de saison.
Face à la presse, le club nord-vaudois a avancé le “processus de développement à long terme du club et plus particulièrement une nouvelle philosophie”. Quelques jours plus tard, le directeur sportif Filippo Giovagnoli justifiait l’embauche d’Alessandro Mangiarratti par le fait qu’il était un « entraîneur moderne ».
Quatorze mois plus tard, Mangiarratti n’est plus l’entraîneur d’Yverdon. Cette fois, ce sont les résultats qui en sont la raison. Pas le profil. Encore faut-il que cela soit défini. Que recherchent ensuite les dirigeants du club Municipal ?
Le croquis du futur coach n’a pas été dessiné. Mais il ne faut pas oublier que ce n’est pas l’approche qui fait fondamentalement défaut. Mangiarratti a parfois eu des idées très ambitieuses, avant de les freiner, peut-être à cause d’un effectif pas toujours à la hauteur. Il semble difficile d’imaginer Giovagnoli et le président du football Jeffrey Saunders vouloir suivre cette ligne, et aller dénicher un technicien plus moderne que moderne, qui se revendique très dominateur du football.
Ce serait une contradiction pour le contingent yverdonnais, à moins de les contrarier une nouvelle fois lors du mercato hivernal. Ce qui ne serait franchement pas très malin, sachant qu’il vaudrait mieux que le futur sélectionneur ne perde pas de -, Yverdon n’ayant que deux points d’avance sur le 11e Grasshopper, et quatre sur la lanterne rouge Winterthur.
Alors, quel genre de coach YS va-t-il nommer ? Il ne serait pas étonnant que soit choisi un technicien très orienté résultats, capable de gagner des points en résilience.
Dans ce contexte, il n’est pas très, très surprenant de voir circuler le nom de Paolo Tramezzani, l’homme qui a dirigé à trois reprises le FC Sion et qui connaît donc le football suisse. L’Italien de 54 ans vient d’être démis de ses fonctions par le club croate d’Istrie. Coïncidence?