Le 9 décembre, cinq travailleurs sont morts et plusieurs autres ont été blessés dans une explosion dans un dépôt de carburant à Calenzano, en Toscane. Des groupes ultras de la province ont dénoncé la banalisation des décès au travail.
L’exploitation capitaliste tue quotidiennement. Souvent dans l’ombre des médias. Sur les réseaux sociaux, le média Pallonate in Faccia rappelle ces chiffres glaçants publiés par leInstitut National d’Assurance contre les Accidents du Travail (INAIL) : 890 décès ont été enregistrés sur le lieu de travail en Italie entre janvier et octobre 2024. Les ultras des différents clubs toscans – Fiorentina, Empoli et CS Lebowski – n’ont pas hésité à dénoncer cette réalité.
Le jeudi suivant l’explosion meurtrière au dépôt de carburant ENI de Calenzano, dans la banlieue de Florence, les ultras de la Curva Fiesole ont profité du match de Conference League de la Fiorentina contre le LASK pour déployer une banderole : « Aller travailler est un droit, rentrer chez soi est un devoir ! Assez de morts au travail !. Le lendemain en Serie A, les ultras d’Empoli faisaient de même : « On meurt du travail, parce qu’on vit dans la précarité. Assez de morts au travail !
Cinq ouvriers morts, vingt-six blessés. L’explosion, envoyant une épaisse fumée noire dans l’air, a été ressentie à des kilomètres de Calenzano. « Une nouvelle explosion mortelle dans l’air que nous respirons. Assez de mourir au travail !» a affiché la Curva Moana Pozzi du Centro Lebowski au coup d’envoi du match contre San Miniato Basso, en D6. Les ultras du club florentin, basé sur l’actionnariat populaire, sont connus pour leur engagement auprès des classes populaires.
Source: Dialectik-football.info
