Entraîneur des gardiens des Girondins de Bordeaux jusqu’au 31 octobre, Franck Chaumin raconte comment il a été licencié avant le déplacement à Blois.
Ce mercredi, L’Equipe publie un long article sur la fin de carrière des salariés des Girondins de Bordeaux. De nombreux témoignages montrent à quel point cette rupture a été brutale et surtout inhumaine. C’est notamment le cas de Franck Chaumin. Entraîneur des gardiens du centre de formation depuis 2013, le technicien raconte au quotidien sportif comment il a été licencié en octobre dernier. Juste avant de retourner dans son Loir-et-Cher natal.
« Le 31 octobre, alors que je préparais le déplacement de l’équipe première à Blois, j’ai reçu à midi un mail de la direction me demandant de quitter mon poste avant minuit. Nous nous sommes heurtés à un mur, sans aucune considération pour le travail effectué. » Franck Chaumin avait refusé une offre de reclassement à - partiel, dans le cadre du plan de sauvegarde de l’emploi. Les Girondins lui ont proposé 1 700 euros par mois pour 17,5 heures de travail. Cependant, avec les déplacements du groupe B de National 2, le - de travail semble trop serré.
Au total, 86 salariés ont été licenciés dans le cadre d’un plan de sauvegarde de l’emploi. Avec une grande amertume. «J’étais follement amoureux de mon travail aux Girondins de Bordeauxsouligne François Bommé, co-responsable des gardiens au centre de formation des Girondins depuis 2017. Mais au final, ça m’a fait mal. C’était devenu une relation toxique. J’ai l’impression de vivre une rupture. » De nombreux éducateurs du centre de formation ont même dû annoncer eux-mêmes la fermeture aux jeunes en raison de la perte de leur statut professionnel. Triste…
Les derniers articles de Jérome Bouchacourt (voir tout)