Maxime Blanchette-Joncas dénonce la mise à jour économique du gouvernement Trudeau

Maxime Blanchette-Joncas dénonce la mise à jour économique du gouvernement Trudeau
Maxime Blanchette-Joncas dénonce la mise à jour économique du gouvernement Trudeau
Maxime Blanchette-Joncas à la Chambre des communes. Crédit photo : Christian Diotte

Le député de Rimouski-Neigette–Témiscouata–Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas, dénonce une mise à jour économique confirmant des déficits historiques causés par des priorités électorales qui ont poussé la ministre des Finances Chrystia Freeland à démissionner plutôt que d’assumer ses responsabilités.

« Tout ce que les Québécois retiendront de cet exercice, ce sont les déficits historiques causés par les bonbons électoraux qui divisent les libéraux et qui ont conduit la ministre Freeland à démissionner. Après le départ de huit ministres et la mutinerie de dizaines de députés libéraux, Justin Trudeau a perdu la confiance de ses troupes. Il n’a plus la légitimité pour gouverner sans se voir confier un nouveau mandat par la population et il devrait déclencher des élections », a déclaré l’élu du Bloc québécois.

C’est dans la foulée de la démission choc de la vice-première ministre et ministre des Finances, Chrystia Freeland, que l’énoncé économique de 2024 a été déposé lundi après-midi. La mise à jour confirme la rumeur selon laquelle le déficit fédéral serait considérablement plus élevé que celui annoncé dans le budget du printemps dernier. L’année dernière, il a atteint 61,9 milliards de dollars, dont 4,7 milliards de dollars dépensés pendant la pandémie dont le gouvernement fédéral abandonne la relance. Le déficit pour l’année en cours a déjà atteint 48,3 milliards de dollars, soit un excédent de plus de 8 milliards de dollars à trois mois et demi restant de l’exercice.

«Ni l’état des finances, ni la décence ne nous permettent d’offrir des bonbons électoraux à des citoyens qui n’ont rien demandé de tout cela. Les libéraux auraient dû se concentrer sur les missions fondamentales de l’État fédéral comme soutenir les aînés, protéger les frontières, préparer l’économie aux défis des relations canado-américaines ou encore réformer l’assurance-emploi. Le premier ministre a plutôt choisi de faire passer l’intérêt libéral avant l’intérêt public », a souligné le député de Rimouski-Neigette–Témiscouata–Les Basques.

Frontières : un chiffre, mais pas de plan

Ottawa prévoit dans son communiqué une somme de 1,3 milliard de dollars sur six ans pour « protéger la frontière canadienne », sans préciser son utilisation et financée principalement à partir de 2026, après les prochaines élections fédérales. « Les libéraux avaient promis un plan chiffré aux frontières. Nous avons le chiffre : environ un milliard de dollars. Mais pas l’ombre d’un plan ni l’urgence d’en élaborer un avant les élections. Les mesures de sécurité aux frontières étaient les plus attendues de cet énoncé économique, tant par les Québécois que par la prochaine administration américaine. Ils vont tous deux avoir faim et c’est dangereux pour notre économie», a déploré Maxime Blanchette-Joncas.

 
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