Mercredi 11 décembre, plus d’une soixantaine d’habitants du quartier Meyran, à Gujan-Mestras, ont assisté à la séance publique du conseil de quartier dans la salle polyvalente de l’école Jules-Ferry. Après l’accueil du premier adjoint Xavier Paris, l’animateur de la soirée, Jean-François Tulissi, a présenté les résultats du conseil. Il a rappelé l’importance d’entretenir les débris pour prévenir les risques d’inondation, a évoqué le sentier côtier et l’état des passerelles en bois souvent dégradées.
On a ensuite parlé de la Maison de Quartier dont la construction était prévue avec une autorisation temporaire d’occupation (AOT) au port de Meyran Est. « Ne pourrait-elle pas être déplacée vers la cabine adjacente libre ? » » a demandé l’hôte. “Nous verrons avec le Syndicat Mixte des Ports du Bassin d’Arcachon (SMPBA) s’il est possible de faire un échange d’AOT”, a expliqué le député. Répondant à une question de l’assistance sur le fonctionnement des maisons de quartier, Xavier Paris a précisé : « C’est un lieu d’échange, avec des bureaux et des activités pour les habitants du quartier que chaque commune anime comme elle le souhaite. »
Pollution sonore et inondations
La rencontre a été l’occasion de souligner que les habitants du quartier ont des préoccupations différentes selon leur situation géographique. D’une part, ce sont les nuisances sonores du centre de vacances Anas, entre Pâques et novembre, qu’évoque un riverain. « Nous sommes conscients de ce problème, la maire Marie-Hélène des Esgaulx a reçu de la police nationale le gérant de ce camping, qui élargit sa clientèle vers un public privé. Le sous-préfet est au courant, vous devez contacter la gendarmerie à chaque fois que vous constatez des écarts”, a répondu le député, précisant que la commune a également un litige urbanistique et un permis IV délivré sans son avis.
Du côté de l’Allée des Prés-Salés, on note des problèmes d’inondations avec un clapet anti-retour qui fonctionne mal, des fissures non entretenues, un récipient en verre mal positionné provoquant des nuisances sonores et une attente de l’arrivée de la fibre qui interroge.
Les routes
Les travaux routiers ont également été invités dans le débat. Un habitant de l’avenue du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny constate : « Cette avenue sans trottoirs est très dangereuse, il y a 1 km sans sécurité. Je pense aux enfants et j’ai très peur pour eux. » « Nous le développons par étapes, nous n’avons pas les moyens de tout faire d’un coup. L’aménagement de l’endroit le plus dangereux, entre la rue Aimé-Broustaut et l’allée de la Plaine, est prévu pour 2025 », précise l’élu.
Une autre intervention concernait la rue Dejean-Castaing, avec un parking toujours très fréquenté, des voitures garées sur les trottoirs et des dépôts sauvages devant le bac de collecte des verres.
Un autre participant a souligné : « Tous les terrains disponibles sont utilisés pour construire des résidences, où les gens vont-ils se garer ? Il faut arrêter d’urbaniser ! » L’élu a détaillé qu’il s’agit de « terrains constructibles qui ont toujours été bâtis. Nous ne pouvons pas supprimer les droits de construction. Même si nous n’avons rien ouvert à l’urbanisation, nous devons répondre aux problèmes de logement des Gujanais. »