Vivendi (-8,09% à 2,40 euros) ferme la marche de l’indice phare de la place parisienne, le CAC 40, après s’être envolé hier, lors d’une séance matérialisant la scission du conglomérat en quatre entités. Le groupe de communication a été pénalisé ce mardi par un abaissement de recommandation de Deutsche Bank. “Compte tenu du potentiel de hausse limité par rapport aux niveaux actuels et de l’absence de catalyseurs à court terme, nous déclassons le titre de Buy à Hold, avec un objectif de 2,90 euros”, précise la banque. Entreprise allemande.
La scission a ajouté 600 millions d’euros à la valeur marchande totale de l’ensemble des activités de l’entreprise selon son ancien périmètre. « Ce qui est moins que prévu », souligne le courtier.
Vers la cession de sa participation dans Telecom Italia ?
Par ailleurs, selon Bloomberg, Vivendi serait en négociations avec CVC Capital Partners pour la vente de sa participation dans Telecom Italia. Les discussions seraient à un stade préliminaire et il n’y a aucune certitude de parvenir à un accord.
« Vivendi détient 23,75 % des actions ordinaires de TIM (17 % du capital en tenant compte des actions de préférence) qui sont actuellement valorisées à 940 millions d’euros. En juillet dernier, TIM a finalisé la vente de son réseau téléphonique fixe à KKR pour un montant pouvant atteindre 22 milliards d’euros dans le cadre d’un plan soutenu par le gouvernement visant à réduire la dette et à relancer le groupe”, détaille Invest Securities.
Après le spin-off de Vivendi et la première cotation hier de Canal+ à Londres, Havas à Amsterdam et Hachette à Paris, le groupe détenu par Vincent Bolloré compte encore plusieurs actifs, dont une participation de 9,98% dans Universal Music Group – lui-même coté à en Bourse en 2021 par le groupe français -, valorisé près de 4,5 milliards d’euros.
La firme est également présente au capital du géant italien de la télévision MediaForEurope (anciennement Mediaset), avec près de 20 % des parts, ainsi qu’au sein de la société de production française Banijay (19,2 %), ou encore du groupe de médias espagnol Prisa (11,9 % des parts). %). Vivendi est également l’actionnaire unique de Gameloft.
A terme, Vivendi devrait quitter le CAC 40 en raison de la baisse mécanique de sa valorisation qui a été divisée par quatre par rapport à la fin de la semaine dernière et de la répartition effective du titre, à un peu plus de 2,5 milliards d’euros.
source: AOF
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