En marge de la première journée d’audiences pénales dans les affaires de drogue, lundi 14 octobre, au tribunal de Narbonne, une jeune femme a été interpellée en pleine rue. Elle a été prise en flagrant délit en train de filmer avec son téléphone portable.
De spectatrice, elle ira au tribunal dans quelques mois. Lundi 14 octobre, premier jour de procès suite au démantèlement d’un trafic de cocaïne à Narbonne et de blanchiment d’argent, une jeune femme de 19 ans, alors suite à l’audience, a sorti son téléphone portable. La Narbonnaise décide de filmer. Elle a été immédiatement arrêtée pour enregistrement visuel sans autorisation lors d’une audience pénale. Pour ce délit, elle encourt au maximum deux mois d’emprisonnement et 4 500 euros d’amende.
A lire aussi :
Voyages, chirurgie esthétique, Rolex, sac Chanel, six véhicules, matériel informatique : le train de vie « luxueux » des présumés meneurs du trafic de cocaïne narbonnais
Lors de la garde à vue, la police judiciaire a utilisé le téléphone et a effectivement découvert un gros plan des magistrats. L’intéressée a reconnu les faits et expliqué qu’elle cherchait seulement à envoyer une vidéo à son compagnon pour lui dire où elle se trouvait. Elle devrait comparaître devant le tribunal en janvier 2025.
Pour information, l’utilisation d’un appareil permettant de fixer l’image ou d’enregistrer la parole, lors d’audiences administratives ou judiciaires, est interdite. Des photographies ne peuvent être prises, en dehors des débats, que si elles ont l’accord des magistrats et du parquet. Et les journalistes n’échappent pas non plus à la règle ! Une exception existe cependant depuis la loi pour la confiance dans l’institution judiciaire de 2021 qui peut permettre, avec autorisation du ministre de la Justice, l’enregistrement sonore ou audiovisuel d’une audience pour des raisons d’intérêt public à caractère pédagogique. , informative, culturelle ou scientifique, en vue de sa diffusion.
