Earvin Ngapeth clôture son séjour enchanté à Poitiers

Earvin Ngapeth clôture son séjour enchanté à Poitiers
Earvin Ngapeth clôture son séjour enchanté à Poitiers

Auréolé d’un deuxième sacre consécutif de champion olympique aux Jeux de Paris, le receveur-attaquant de 33 ans a signé à la surprise générale mi-septembre avec le Stade Poitevin, se gardant la possibilité de quitter son nouveau club début janvier au cas où d’offre intéressante.

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Elle arrive de Fenerbahçe et, après un ultime match contre Tours, sa première formation professionnelle, Ngapeth reprendra début janvier en Turquie le cours d’une carrière disputée dans les plus grands championnats européens depuis 2011.

Faute d’offres suffisamment intéressantes à l’étranger après les JO, Ngapeth a sauté sur l’occasion pour rejoindre Poitiers : le club de sa ville, où vit toujours sa mère et où il a réalisé ses premiers smashs dans le sillage de son père Éric. , entraîneur du SPVB lors de son premier titre de champion en 1999.

« C’était le bon moment pour donner un bon coup de pouce à mon club, à ma ville. »

“C’était aussi le bon moment pour donner un bon coup de pouce à mon club, à ma ville”, a déclaré celui qui n’avait jamais porté le maillot du club poitevin au moment de sa signature.

Au-delà de ça, Ngapeth est venu offrir un gros coup de projecteur à un championnat français de volley encore en manque de notoriété, notamment parce que très peu d’internationaux français y évoluent.

Nicolas Le Goff (Montpellier) s’apprête à devenir à nouveau le seul médaillé d’or olympique à évoluer en , les clubs de Ligue A disposant de ressources financières bien inférieures à leurs homologues italiens, polonais ou turcs.

Même en dehors du volley, rarement dans l’histoire du sport français une star de cet acabit, nommée MVP des Jeux de Paris et loin de la retraite malgré ses 33 ans, est revenue sur les terrains français.

«C’est comme si Mbappé avait signé», s’enthousiasmait fin septembre Cédric Énard, le directeur sportif poitevin et artisan de cette arrivée.

Des salles pleines partout

Dès le premier match de Ngapeth face à Narbonne, le 28 septembre, Poitiers plonge dans l’euphorie : les 2 422 places disponibles dans la salle Lawson-Body partent comme des petits pains chauds et les ventes de maillots atteignent en une semaine l’équivalent des deux dernières années.

Depuis, Poitiers a rempli chaque match à domicile et s’apprête à jouer devant près de 5 000 personnes au Futuroscope Arena pour le dernier de sa star. Mais la fréquentation a également grimpé en flèche dans toutes les salles où Ngapeth s’est rendu.

Lors de la deuxième journée à Chaumont, la billetterie a été « prise d’assaut pendant quelques minutes, à tel point que c’était compliqué de se connecter », a indiqué le club haut-marnais.

Résultat : une hausse de fréquentation de 33% lors de Chaumont-Poitiers et même de 180% lors du déplacement des Poitevins à Montpellier, a détaillé la Ligue nationale de volley, précisant que les salles étaient plus pleines partout où se rendait Poitiers.

Face à l’engouement, BeIn Sport, qui diffuse un match de Ligue A par journée, a adapté sa programmation pour proposer cinq des 14 premiers matchs de Poitiers, avant celui contre Tours ce vendredi qui sera également diffusé.

Mais au-delà de l’impact populaire et économique, l’arrivée du double champion olympique aura aussi porté ses fruits sur le terrain. Seulement 11e issu de la dernière saison régulière et absent des barrages depuis 2021, le SPVB pointe à la quatrième place après 14 journées, en vue des phases finales qui concerneront les huit premiers.

Reste à savoir si l’effet Ngapeth perdurera sur et autour du terrain malgré son départ, dans un club qui court après un titre de champion de France depuis 2011.

 
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