“On ne va pas se cacher, ce qui nous empêche de revenir c’est le salaire”admet Patry. Plus de visibilité pour le volley, des sponsors, moins de charges sociales, tout cela combiné offre un gros avantage aux clubs étrangers, qui offriraient des salaires nets cinq à dix fois plus élevés. « Si nous pouvions jouer en France, nous le ferions tous, même si cela impliquait de faire un sacrifice financier, assure Antoine Brizard depuis Plaisance, en Italie, où il passe sa huitième saison à l’étranger. Mais pour prendre un joueur de l’équipe de France actuelle, il faudrait la moitié du budget d’un club. C’est compliqué de renoncer à autant d’argent, on n’a pas une carrière infinie. Earvin, ce qu’il ne gagne pas aujourd’hui, il le récupérera sûrement à la fin de l’année. »
