à Marseille, un mois après sa libération, Paul Watson assure qu’il poursuivra son combat contre les chasseurs de baleines

Le fondateur de Sea Shepherd s’est entretenu lundi avec le maire de Marseille, Benoit Payan.

Après avoir passé cinq mois en prison au Groenland, Paul Watson s’installe à Marseille, bien décidé à poursuivre le combat pour la défense des océans et des baleines. Le militant écologiste, fondateur de Sea Shepherd, a été reçu lundi 20 janvier par le maire de Marseille, Benoît Payan. Un mois après sa libération, Paul Watson remercie la ville pour son soutien et se dit prêt à poursuivre la lutte contre les chasseurs de baleines à travers le monde.

La ville de Marseille avait affiché son portrait en grand sur la place de la mairie, tandis que Paul Watson était emprisonné au Groenland, arrêté par les autorités danoises, avant de prendre la mer pour arrêter un baleinier japonais.

Mais ces 149 jours de détention n’auront pas été vains, explique le fondateur de Sea Shepherd : « Être en prison était l’occasion d’attirer l’attention internationale sur les crimes du Japon et sur le massacre des baleines dans le sanctuaire baleinier de l’océan Austral. Ce n’est pas mon opinion, c’est mon opinion. de la Cour Internationale de Justice Et je tiens à remercier le maire de Marseille et la population marseillaise pour le soutien incroyable que j’ai reçu pendant mon incarcération.

Ce soutien agace les Japonais, sourit Paul Watson. En l’arrêtant, le Danemark avait répondu à une notice rouge d’Interpol datant de 2012, faisant suite à un mandat d’arrêt émis par le Japon : « Nous affronterons Interpol, politiquement et juridiquement… Pas seulement pour moi mais pour des centaines d’autres personnes. Les pays utilisent Interpol comme une arme politique contre les lanceurs d’alerte et les militants. » Paul Watson ne dit pas s’il reprendra la mer dans l’immédiat. Il affirme que sa priorité est d’empêcher le Japon de retourner dans le sanctuaire baleinier de l’océan Austral, mais aussi l’Islande de tuer des baleines cet été ou encore d’arrêter l’abattage illégal de dauphins pilotes dans l’archipel danois des îles Féroé.