Après Olivier Faure en milieu de semaine, c’est au tour de François Hollande de se positionner sur la place des Insoumis. Réponse sèche et immédiate de Jean-Luc Mélenchon.
Ce n’est probablement pas une surprise. L’alliance contre nature entre l’Insoumis, parti de contestation permanente, et le Parti socialiste, parti de gouvernement, devait finir par se briser à un moment donné. Ce week-end, on en a vu les prémices, la pause semble se faire sentir.
Trois jours après le refus des socialistes de voter la motion de censure contre le gouvernement de François Bayrou, Jean-Luc Mélenchon était l’invité de RTL et Public Sénat dimanche. Le chef des Insoumis a estimé que “le Parti socialiste n’est plus un partenaire”mais simplement « un allié, et encore, de circonstance ».
“Nous nous sentons trahis”
L’ancien candidat à la présidentielle est allé plus loin dans sa critique des socialistes. « Nous sommes censés être des alliés et des partenaires. L’un des partenaires engage des discussions surprises avec le gouvernement et nous ne sommes aucunement informés. »il a ajouté.
“On est meurtris parce qu’on se sent trahis, c’est évident“. On Francinfo and France Inter, Raphaël Glucksmann, Place publique MEP, estimated that “notre offre politique” doit être construit “without La France insoumise and Jean-Luc Mélenchon”.
-« Les socialistes ont contesté la posture de LFI »
Mais c’est surtout de la part de François Hollande que le coup est le plus douloureux. Dans un entretien à La Tribune, l’ancien président de la République estime que le Parti socialiste constitue désormais « le pôle central de l’Assemblée puisque rien ne peut se faire sans eux ni contre eux »» et a “la clé jusqu’en 2027”.
Il juge qu’en refusant de voter la motion de censure déposée par LFI, les socialistes « ont contesté la posture de LFI dont la seule perspective est de bloquer la vie institutionnelle et de provoquer une élection présidentielle ». En concluant que « depuis que LFI a annoncé que son leader serait candidat à l’élection présidentielle quoi qu’il arrive »chaque composante du PFN “a forcément retrouvé sa liberté”.
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