Promis, nous ne le reprendrons plus. Alors que Gabriel Attal avait multiplié les mises en garde contre Michel Barnier, le secrétaire général de Renaissance se montre particulièrement discret depuis que François Bayrou a rejoint Matignon. “Ils ne nous mettent pas d’obstacles, ce qui est une forme de soutien en politique”, » déclare le porte-parole du MoDem, Bruno Millienne.
Mais chaque jour qui passe sans gouvernement expose un peu plus le Premier ministre aux critiques de son propre camp. Les ministres sortants constatent avec fraîcheur que le nouveau locataire de Matignon ne s’attache pas à eux, ou très peu. Cette négligence les irrite d’autant plus que le septuagénaire, selon eux, regarde avec bienveillance “les hommes d’une certaine époque” – comme le président de Dijon Métropole, François Rebsamen, ou l’ancien ministre de la santé de Nicolas Sarkozy et président de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand – à qui il aurait promis les portefeuilles de leur choix.
Sa stratégie de braconnage « personnalités expérimentées » identifié à droite et à gauche par les Français, afin d’obliger les partis à ne pas le censurer, sème le doute. « Je vois des personnalités de droite comme Bruno Retailleau, mais qui est une icône de gauche suffisante pour ne pas être censuré par le Parti socialiste. [PS] ? », » s’interroge dubitativement François Patriat, le président des sénateurs de la Renaissance, lui-même ancien socialiste.
Il vous reste 71,99% de cet article à lire. Le reste est réservé aux abonnés.
TV