l’essentiel
Invitées de « Quelle Époque », samedi 23 novembre, les deux anciens Premiers ministres Dominique de Villepin et Elisabeth Borne se sont opposés à la position de la France dans les conflits internationaux actuels.
Il y avait de l’eau dans le gaz hier sur le plateau de « Quelle Époque », samedi 23 novembre. Lancés sur l’épineux sujet de la place de la France sur la scène internationale, Dominique de Villepin et Elisabeth Borne ont entamé une conversation houleuse.
“Je ne me souviendrai pas de la position d’Emmanuel Macron lorsqu’il s’est rendu pour la première fois au Moyen-Orient pour indiquer qu’il fallait former une coalition antiterroriste, je ne crois pas que ce soit l’initiative dont il était “nécessaire”, a commencé l’ancien. Premier ministre de Jacques Chirac.
« Politique politique »
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« Le combat qui doit être mené est un combat qui défend les principes, ceux qui doivent être défendus en Ukraine, à Gaza et au Moyen-Orient.“il a continué.
Ces propos n’ont pas manqué de provoquer une réaction de la part de l’ancien premier ministre d’Emmanuel Macron : « nous entrons dans la politique politique, la France a affirmé très fort depuis le début qu’Israël a le droit de se défendre dans le respect du droit international.
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Elle est alors coupée par son homologue. Le ton monte d’un cran. « Arrêtez-vous là. Le fait-elle dans le respect du droit international ? critique Dominique de Villepin.
“Nous ne sommes pas beaucoup de diplomates sur ce plateau”
L’échange virulent se poursuit. « Quelle est votre solution magique ? » rétorque l’homme politique. « Ce n’est pas accepter », lui dit l’ancien Premier ministre. « Je ne l’accepte pas ! Les massacres dans la bande de Gaza, je ne les accepte pas. Et alors ? », se défend aussitôt le député.
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Dominique de Villepin se positionne en faveur de la poursuite du dialogue et prône l’indépendance de la France.
« Je m’excuse mais je pense que nous ne sommes pas beaucoup de diplomates sur ce plateau. La diplomatie essaie et essaie encore », a-t-il poursuivi, provoquant les gémissements des autres invités.
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Il s’est alors positionné en faveur d’une nouvelle résolution pour Gaza.
La question ukrainienne
Ensuite, les discussions se sont tournées vers la question ukrainienne. “Nous avons eu des séries successives de sanctions contre l’Europe qui est en train de sanctionner la Russie”, a déclaré l’ancien Premier ministre.
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“Peut-on s’en contenter sachant que toutes ces sanctions sont contournées ?” répondit l’homme politique. Il a exhorté les pays européens à travailler avec les Ukrainiens pour établir une « ligne rouge » pour Donald Trump afin d’éviter la capitulation ukrainienne.
La séquence, publiée sur X, anciennement Twitter, après l’émission, a déjà été visionnée plus de 500 000 fois en moins de 24 heures.