Ce vendredi à 21h25, TMC diffuse le nouveau documentaire “Vitaa, je m’appelle Charlotte”.
Très discrète sur sa vie personnelle, la chanteuse nous plonge dans son quotidien aux côtés de ses enfants et de son mari.
Elle évoque également la pression provoquée par la célébrité et les complexes dont elle souffre encore aujourd’hui.
Elle s’ouvre comme elle ne l’a jamais fait auparavant. Ce vendredi 22 novembre, TMC diffuse Vitaa, je m’appelle Charlotteun nouveau documentaire qui lève le voile sur la vraie vie du chanteur de 41 ans. Très discrète sur sa vie personnelle, celle qui s’est toujours cachée derrière son surnom a décidé de se montrer telle qu’elle est réellement : une femme et une artiste pétrie de doutes et de complexes, qui n’a jamais cessé de se battre pour en arriver là où elle est aujourd’hui.
Depuis deux ans, Vitaa a ouvert son quotidien aux caméras, donnant carte blanche au réalisateur Matthieu Valluet qui la filme chez elle, aux côtés de son mari et de ses enfants. Mais aussi en studio, où elle peaufine son album Charlotte. Loin des paillettes et des projecteurs, Vitaa ne recule devant aucun sujet : ses débuts difficiles, ses passages à vide, ses complexes, la religion, ses relations avec Diam’s et Slimane ou encore le violent home-jacking dont elle a été victime.
J’ai accepté de tout montrer, même les disputes avec mon mari, car nous sommes une équipe qui se heurte
Vitaa
« Je m’appelle Charlotte » est un documentaire vérité, dans lequel vous vous dévoilez pleinement. Pourquoi était-ce important de faire ça aujourd’hui ?
Parce que c’était logique. Je travaillais sur mon dernier album lorsque l’équipe Capa est venue me parler. À ce moment-là, j’étais en profonde introspection. Je voulais nommer mon album Charlottemon vrai prénom, que j’ai toujours détesté, et raconter tout ce que je n’avais jamais dit : les défauts, les complexes, les épreuves et les échecs. Je voulais briser l’image que les gens ont de moi à tort.
Vous avez été suivi par une équipe de tournage pendant deux ans. Y a-t-il des choses que vous n’avez pas montrées ou des sujets que vous avez décidé d’éviter ?
Non, j’ai donné carte blanche au réalisateur Matthieu Valluet. Si je m’engageais dans ce projet, je devais le faire à 100%. Je voulais vraiment montrer aux gens ma vraie vie. Parfois c’était intrusif, mais j’ai accepté de tout montrer, même les disputes avec mon mari, car nous sommes une équipe qui s’affronte. On ne se passe jamais de pommade !
Vitaa se dévoile dans un documentaire sur TMCSource : Infos TF1
Parler ouvertement de ses complexes est courageux. C’est aussi un bel exemple pour les jeunes filles qui vous suivent…
C’est aussi pour ça que je me suis dit qu’il fallait que je le fasse. Je voulais montrer que ce n’est pas parce qu’on est célèbre qu’on s’aime et qu’on se trouve belle. Ou que c’est facile tous les jours. Je ne peux pas me supporter. Je n’ai jamais aimé me regarder ni m’entendre. Je voulais aussi dire à ceux qui m’écoutent et me soutiennent : « Je suis comme vous ». Je me déteste et quand je ne me maquille pas, c’est encore pire. Je déteste mon profil hétéro, je n’aime pas me voir à la télé, j’ai des complexes. Je suis resté bloqué sur l’image que j’avais quand j’étais adolescente. Et je dois gérer tout ça. Mais avec le temps, je commence à m’accepter. La clé n’est pas la chirurgie, c’est l’acceptation de soi.
Mon mari et mes enfants sont musulmans. A la maison, nous sommes croyants
Vitaa
Dans ce documentaire, vous parlez aussi beaucoup de maternité. Nous voyons même les visages de vos enfants pour la première fois. Était-ce un choix de les impliquer ?
Au début, je ne voulais pas que quiconque voie le visage de mes enfants, car je les ai toujours protégés. Mais au final, j’ai trouvé ça naturel. Cela n’avait aucun sens de les brouiller si nous voulions faire un documentaire vérité. J’ai juste demandé à Matthieu Valluet de les filmer subtilement, ils ne sont jamais interviewés devant la caméra.
Vous dites de vos enfants : « Ce sont des musulmans, dans une famille où il y a aussi des chrétiens. Je les élève dans le respect de tous ». Était-il important de parler ouvertement de religion ?
Oui, c’est difficile d’en parler, mais je dois le faire car je suis française d’origine sicilienne, ma mère est catholique, mon père est athée, mon mari et mes enfants sont musulmans. Chez nous, nous sommes croyants. Mes enfants sont issus d’une famille mixte et pour moi, il est essentiel qu’ils acceptent le fait que nous pouvons tous vivre ensemble même si nous sommes différents. Je ne supporte pas une once de racisme ou de mépris. Par exemple, il m’est arrivé d’être avec Diam’s dans la rue alors qu’elle portait un voile et d’entendre des phrases horribles. Cela me choque. Je ne supporte pas l’intolérance, c’est le gros problème de notre société.
Son mari, son rocher
Votre mari apparaît également pour la première fois. A-t-il été difficile de le convaincre ?
Oui, c’est la première fois qu’on le voit et c’est un exploit ! Au début, il ne voulait pas. Mais comme nous étions dans une démarche de vérité et d’authenticité, cela n’avait aucun sens qu’il ne parle pas. D’autant plus qu’il est la personne la mieux placée pour raconter toutes les épreuves que j’ai traversées. J’ai trouvé beau qu’il témoigne aussi sur des choses privées. Je me suis effondré quand j’ai vu qu’il s’était tellement ouvert, car c’est une personne très modeste.
-
Lire aussi
REVIVE – NRJ Music Awards 2024 : Pierre Garnier sacré, Slimane ému aux larmes et Taylor Swift acclamée
En fait, c’est votre mari qui vous a aidé à prendre votre carrière en main. Un peu comme Céline Dion et René Angélil ?
Il y a plein de gens qui me disent ça ! (Elle rit) Mais c’est un très joli compliment, j’espère qu’on vieillira ensemble comme eux.
Votre tournée actuelle sera-t-elle la dernière ?
Je ne sais pas si ce sera la dernière tournée. D’autant que cet album sera le dernier car je serai moins à l’honneur dans les années à venir. Mon projet est d’écrire pour les autres. Je remonterai sur scène, mais je ne mourrai pas sur scène !