Ce mardi 19 novembre 2024, Yann Barthès hosted a new episode of Quotidien on TMC. L’occasion de rencontrer Jean-Michel Aphatie, chroniqueur de l’émission, qui revenait ce soir-là sur le procès pour viol de Mazan.
DDepuis plusieurs semaines, 51 hommes sont jugés pour le viol de Gisèle Pelicot, une femme qui a été droguée par son mari. Ce dernier a invité des individus à son domicile pour agresser sexuellement sa femme. « Je voudrais citer cette phrase de Gisèle Pelicot, car c’est une phrase qui a de l’avenir. « Il est grand temps que la société machiste et patriarcale, qui banalise le viol, change »lit le chroniqueur.
Jean-Michel Aphatie revient sur l’affaire Pélicot
Et pour Jean-Michel Aphatie, ce message « est une réponse efficace, spectaculaire, émouvante à tous ceux qui disent : ‘#MeToo, marre, les hommes ne savent plus quoi faire, il faut que tout ça arrête’. Je ne vais pas citer de noms. Mais il y a beaucoup d’idiots qui ont dit ça. »lance le chroniqueur, saluant ainsi le courage et la détermination de cette femme qui a accepté que tous les Français voient son visage pour changer la honte du camp.
Ce n’est pas la première fois que Jean-Michel Aphatie prend position pour défendre les femmes victimes de violences sexuelles. Rappelez-vous, dans son travail Les Amateurs (Flammarion), le journaliste a consacré pas moins de trois chapitres à la plainte pour viol déposée contre Nicolas Hulot en 2018.
Le chroniqueur du Quotidien engagé dans la lutte contre les violences sexuelles
Au moment du dépôt de plainte, Nicolas Hulot était alors ministre de la Transition écologique et solidaire. Il avait été nommé sous Édouard Philippe et donc Emmanuel Macron. En découvrant que son ministre faisait l’objet d’accusations de viol, le président aurait été « avec une sérénité de marbre »selon les mots du porte-parole de l’Élysée en 2018.
Une réaction jugée alors »effrayant» pour Jean-Michel Aphatie qui remet ainsi en cause « le fonctionnement même de l’État » OMS « semble avoir échoué ». « Je m’étonne qu’on puisse nommer un ministre sans avoir vérifié au préalable qu’il n’a fait l’objet d’aucune plainte. Et qu’on peut ignorer une plainte pour viol quand on en prend conscience.