DÉCRYPTION – Le Rassemblement national a confirmé qu’il étudiait cette option. Mais ce serait complexe à mettre en œuvre.
Privatisation. Il suffisait d’un seul mot pour mettre le feu aux poudres. Depuis la semaine dernière, la perspective d’une privatisation de l’audiovisuel public en cas de victoire du Rassemblement national fait fortement osciller les valeurs des médias en Bourse. Le titre TF1 a perdu 17% la semaine dernière, avant de rebondir de 2,8% lundi. Celui de M6 a baissé de 12,5% avant de reprendre 1%. Après avoir plongé de près de 4%, le groupe NRJ trébuche encore de 1,8%.
Les analystes estiment que l’arrivée de nouveaux entrants dans le paysage audiovisuel aurait pour effet d’alourdir les résultats des acteurs du secteur privé et par conséquent leur valorisation. “ La baisse des cours boursiers est liée à l’incertitude ambiante et surtout au calcul financier », considère un très bon expert du secteur. Privatisées, France 2, France 5, etc. viendraient mécaniquement mordre une part d’un gâteau publicitaire qui n’a pas grossi depuis des années et dont le poids est d’environ…
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