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“J’aurai le label Star Academy à vie, l’important c’est que j’en rajoute d’autres”, déclare Patxi Garat

“J’aurai le label Star Academy à vie, l’important c’est que j’en rajoute d’autres”, déclare Patxi Garat
“J’aurai le label Star Academy à vie, l’important c’est que j’en rajoute d’autres”, déclare Patxi Garat

Patxi Garat réalisé selon la méthode Coué. Il a choisi de titrer son nouvel album, sorti fin septembre, Le monde est beau. « Évidemment, si on regarde ce qui se passe actuellement, c’est compliqué. Mais il faut aller au-delà, essayer de prendre du recul et de regarder le monde différemment. Il faut malgré tout trouver des motifs de satisfaction ainsi que de beauté dans le monde et parmi les hommes qui le composent », précise 20 minutes l’auteur, compositeur et interprète de 43 ans. Mais l’artiste n’est pas un naïf bienheureux, les questions d’injustice, de précarité et de préoccupations environnementales traversent plusieurs textes du disque qui comprend aussi son lot de chansons d’amour, dont le très efficace Que suis-je pour toi ? « C’est un album d’aujourd’hui, qui parle de nous tous, de nos trajectoires collectives, de la manière dont nous parvenons à vivre ensemble et des questions que nous nous posons tous », résume-t-il.

Quatorze ans se sont écoulés entre la sortie de votre précédent album en français (« Amour Carabine » en 2010) et celui-ci. Pour quoi ?

La vie, le voyage de la vie… Peut-être que j’avais moins envie de monter sur scène. Je voulais faire autre chose. J’ai fait beaucoup de théâtre, puis j’ai écrit longtemps pour les autres, c’est très agréable de faire ça. Je n’intellectualise pas vraiment ce que je fais, j’essaie simplement de vivre au jour le jour en me demandant ce que je veux faire…

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Quel a été l’élément déclencheur qui vous a poussé à vous lancer dans ce nouvel album ?

J’ai commencé à y travailler il y a cinq ans. J’écris des chansons tous les jours – ou, du moins, je participe quotidiennement à des projets de chansons. A partir de 2019, j’ai eu envie de les chanter moi-même, j’en ai mis de côté pour moi. C’est arrivé naturellement. La dernière chanson que j’ai écrite était Le monde est beauqui arrivait à la toute fin, alors que l’album était presque terminé, et qui éclairait ce qui avait été écrit, résumait tout ce qu’il y avait dans le disque, c’est pour cela que je l’ai choisi comme titre. Le tout premier est Que suis-je pour toi ?

Il y a trois ans, vous reveniez avec « En Basque », un album de reprises de chansons classiques françaises en basque. Qu’est-ce qui vous a poussé à vous lancer dans ce projet ?

Pendant le confinement de 2020, j’étais à Biarritz et j’ai commencé à reprendre des chansons en basque. Cela faisait longtemps que je voulais chanter dans cette langue, qui est ma langue maternelle, et je n’avais pas encore trouvé la bonne approche. L’idée des pochettes collait à mon discours de double identité, de double culture. Cela résonnait avec mon amour pour la culture française, la littérature, le cinéma, et mes origines basques, ma culture première. C’est un album ultra intimiste, qui me ressemble absolument car ce sont des chansons que j’adore [Ne me quitte pas, Allo maman bobo, J’ai demandé à la Lune, La Grenade…]. Il a été très bien accueilli même si je ne savais pas si cela pouvait être intéressant. C’est aussi ce qui m’a encouragé à poursuivre mon projet d’album français, à en faire quelque chose.

Comment décririez-vous votre rapport à votre identité basque ? Est-ce intime ? Politique ? Ou autre chose ?

C’est évidemment une affaire intime. C’est dans le corps, c’est en moi. La première chanson que j’ai reprise était Aline de Christophe, à sa mort. J’ai eu la chance de le connaître un peu et, bizarrement, la douleur que je ressentais et la tristesse m’ont été exprimées en basque. Cette langue me ramène aux racines, à l’intérieur, à l’instinct primaire, à l’enfance, au commencement, puisque c’est ma langue maternelle. Au-delà, je ne sais pas si c’est politique, mais en tout cas un engagement culturel. Je prépare un album avec des chanteurs, je dirais « territoriaux », de régions et de cultures différentes pour essayer de faire un album de langues régionales, car il le faut, nous venons tous de quelque part, nous sommes tous riches de plusieurs origines. Et puis, c’est mon quotidien, j’habite la moitié du temps à Biarritz où je parle basque. C’est là en permanence, mais ni plus ni moins que le français, pour moi ce sont deux cultures totalement mélangées et imbriquées.

Sur votre nouvel album, il y a une chanson qui rend hommage à Biarritz. Est-ce une étape nécessaire pour un auteur et interprète de chanter « sa » ville, comme l’ont par exemple fait avant vous Benjamin Biolay, Dick Annegarn ou Miossec avec « Lyon presqu’île », « Bruxelles » et « Brest » ?

En effet, à Biarritz il n’y a pas beaucoup de chansons. Il y en a une de Luis Mariano des années 1950. Il y avait Roche de Sébastien Tellier évoquant « Biarritz l’été », mais il s’agit plutôt de son expérience de station. Ma chanson parle de Biarritz et de ses habitants, elle dit ce qu’on peut parfois y voir : ce ciel sombre qui arrive en l’espace d’un quart de seconde et transforme le jour en nuit, le ciel bleu en tempête. Et malgré tout, le Palais est toujours éternel, la Grande Plage est toujours là. Elle représente aussi tout le Pays Basque avec cette envie de toujours rester debout, d’avancer. C’est un peuple de marins, de montagnards, de grands voyageurs…. Elle raconte comment on surmonte les difficultés, cette capacité est peut-être la qualité que je préfère chez les Basques.

Il y a dix ans, vous écriviez et composiez « Day 1 » pour Louane, qui est devenu un tube. Y a-t-il eu un avant et un après cette chanson pour vous ?

Clairement. C’est la première fois que je fais une chanson qui touche le cœur des gens et c’est assez troublant, dans le bon sens, de penser qu’on est entré dans leur vie à travers ça. Tant de chansons ont porté ma vie, m’ont aidé, m’ont donné du courage ou de l’énergie. Louane et moi avons vécu cette aventure ensemble, c’était son premier album, c’était le début pour elle aussi, et nous avons gardé cette complicité forte. Quand je lui ai demandé de chanter Animaux sauvages en duo avec moi sur le nouvel album, elle a accepté et ça m’a touché. Je pense que nos voix se mélangent bien aussi.

Elle a été révélée par « The Voice », vous par « Star Academy »… C’est ce qui vous a rapproché ?

Je n’ai pas l’impression. Je dirais que c’est surtout sa spontanéité, sa joie de vivre contagieuse et sa voix surtout qui m’ont complètement bouleversé. Elle a pris une décision Animaux sauvagespeut-être une seconde histoire pour assurer le coup, mais tout était dans les premiers mots chantés. Elle a la capacité de bouger, de toucher, de s’impliquer immédiatement dans ce qu’elle fait.

Une nouvelle saison de « Star Academy » débute samedi, si on vous invitait à aller y chanter ou rencontrer les élèves, accepteriez-vous ?

Bien sûr, avec plaisir. Je garde de très bons souvenirs de ce moment. C’était en 2003, ça durait quatre mois au château, six en tournée, donc c’était une aventure d’un an. C’était doux, insouciant, absolument joyeux. Alors oui, je serais heureux de retrouver ce château ou ce plateau.

Avez-vous l’impression d’avoir encore une étiquette « Star Academy » collée à vous ?

Oui, elle est toujours là. Mais « Star Academy » est devenue une série culte, elle fait partie de la pop culture. La manière de le percevoir a évolué au fil du temps. L’étiquette restera jusqu’à la fin, l’important est de faire d’autres choses qui permettent d’ajouter des étiquettes.

 
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