Ce célèbre avocat, décédé en 2013, qui a inspiré l’histoire machiavélique de Villa Caprice

Ce célèbre avocat, décédé en 2013, qui a inspiré l’histoire machiavélique de Villa Caprice
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Dans le thriller psychologique Villa Caprice, de Bernard Stora, diffusé ce lundi 29 avril 2024 à 21h10 sur 3, Patrick Bruel (que nous avons interviewé pour l’occasion) incarne Gilles Fontaine, un très riche homme d’affaires visé par une enquête judiciaire, pour avoir mis le céder une somptueuse propriété sur la Côte d’Azur en achetant un homme politique. Il a été dénoncé par l’épouse d’un ministre, révélant un système de pots-de-vin avec comptes cachés à Singapour. Pour organiser sa défense, Gilles Fontaine fait appel à un célèbre ténor du barreau, Maître Luc Germon, interprété par Niels Arestrup. Un homme solitaire entièrement dédié à sa carrière, respecté et craint de ses pairs. Entre les deux hommes aux ego démesurés se développe une étrange relation de pouvoir, un bras de fer psychologique où chacun tente de manipuler l’autre.

Le mystère Olivier Metzner

L’idée de ce scénario est née de sa co-auteure, la journaliste et romancière Pascale Robert-Diard, chroniqueuse juridique à Monde depuis 2002. En mars 2013, le suicide, à l’âge de 63 ans, de Maître Olivier Metzner, ténor du barreau très en vue de la place parisienne et courtisé par les médias, l’avait particulièrement marquée. L’homme monte seul sur bateau et se jette à l’eau au large de l’île de Boëdic qu’il avait achetée dans le golfe du Morbihan. Il avait laissé une lettre dans laquelle il faisait part de ses dernières volontés. Me Olivier Metzner était alors au faîte de sa gloire, représentant la réussite la plus fulgurante. L’avocat a été impliqué dans les affaires les plus médiatisées de l’époque : ses clients étaient Dominique de Villepin (pour l’affaire Clearstream), Bertrand Cantat, Jérôme Kerviel, Françoise Meyers-Bettencourt, Loïc Le Floch-Prigent. , Jacques Crozemarie, Florent Pagny, l’ancien dictateur Manuel Noriega… Son carnet d’adresses comptait bon nombre de patrons du CAC 40. Ses honoraires s’élevaient à des millions d’euros. Dans sa lettre, Olivier Metzner n’a pas fourni d’explication sur son geste. Son suicide a surpris tout le monde.

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Librement inspiré

Le réalisateur Bernard Stora explique sa démarche pour se démarquer de l’histoire originale : « Comment un homme au sommet de sa carrière, riche, influent, est-il arrivé, sans rien prévoir, à mettre fin à ses jours ? Il y avait de la matière pour un film : elle (Pascale Robert-Diard, ndlr) m’en a parlé, ainsi qu’à Jean-Pierre Guérin, mon producteur, qui a tout de suite été séduit par le projet. Je dois dire que j’étais partagé entre l’envie de collaborer à nouveau avec Pascale, qui. un regard très fin et pointu sur le monde d’aujourd’hui, et une sorte de malaise personnel à aborder un sujet trop proche de la réalité. Timidité ou pudeur – je n’aime pas me mêler de la vie des gens, je pense. contraint, je préfère l’imaginer. Je ne me voyais pas du tout enquêter sur Olivier Metzner, me documenter, interroger ses proches, etc. Nous avons donc entrepris, Pascale et moi – rejoints un peu plus tard par Sonia Moyersoen – d’en inventer un. Une histoire et des personnages complètement originaux.

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